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Colloque inaugural du 16 au 18 juillet

L'UdeS et la France créent un nouveau laboratoire international en nanotechnologie

Le Québec et la France unissent leur expertise dans l'infiniment petit afin de créer le tout premier Laboratoire international associé franco-québécois en nanotechnologies et nanosystèmes (LIA-LN2), qui regroupe plus de 40 chercheurs français et québécois hautement spécialisés. Le recteur de l'Université de Sherbrooke, le professeur Bruno-Marie Béchard, a officialisé cette nouvelle alliance internationale en présence du premier ministre de la France, François Fillon, et du premier ministre du Québec, Jean Charest.

Le nouveau laboratoire international réunit, du côté québécois, deux leaders du domaine : l'Université de Sherbrooke et l'Institut national de la recherche scientifique. Pour la partie française, le multipartenariat s'appuie sur la participation du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), de l'INSA de Lyon, de l'École centrale de Lyon et de l'Université Claude Bernard Lyon 1. À l'aide d'un budget de plus de 6,5 M$ sur quatre ans, les partenaires se consacreront à l'émergence de nouveaux dispositifs minuscules servant notamment à la détection de polluants et de molécules, à la production d'énergie à bas coût ainsi qu'au traitement de l'information dans les systèmes de télécommunications.

S'appuyant sur des relations scientifiques établies depuis une dizaine d'années, ce laboratoire favorisera la recherche dans plusieurs domaines prioritaires des nanotechnologies qui sont en forte expansion tant au Canada qu'en France. « Pour l'Université de Sherbrooke, il est clair que les avancées à l'égard des problématiques de la société exigent de tels regroupements transdisciplinaires et multiinstitutionnels, souligne le recteur, le professeur Bruno-Marie Béchard. Dans cette optique, la collaboration internationale s'avère un élément central de notre stratégie de recherche, de création et d'innovation, dans tous nos secteurs d'excellence. »

« Les nanotechnologies ouvrent la voie à de nombreuses applications dans le secteur de la santé, de l'environnement et des télécommunications, explique le professeur Vincent Aimez de l'Université de Sherbrooke, codirecteur du LIA-LN2. Pour les analyses médicales et environnementales notamment, nous travaillerons au développement de capteurs ultrasensibles utiles à la détection de polluants et de molécules. On pourrait ainsi faciliter un diagnostic précoce de maladies comme les cancers. »

Le secteur des énergies alternatives est également dans la mire. Le Laboratoire international se consacrera au développement de dispositifs et de procédés pour la production d'énergie à bas coût. Les chercheurs mettront l'accent sur l'énergie solaire et les piles à hydrogène de nouvelle génération.

Les recherches viseront aussi à améliorer le traitement de l'information pour les systèmes de télécommunications et pour les applications biologiques et médicales, en se basant sur des technologies nanoélectroniques et optoélectroniques.

Premier colloque franco-québécois en juillet

Du 16 au 18 juillet, les partenaires français et québécois se réuniront à Orford aux environs de Sherbrooke en Estrie, lors du colloque inaugural du Laboratoire international associé en nanotechnologies et nanosystèmes. Cette première réunion favorisera le renforcement et la création de nouvelles collaborations entre les acteurs de même que le développement de thèses en cotutelle.