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Un projet étudiant de coopération internationale en péril au Sénégal

POMPU2S sollicite vos dons pour compléter son projet

L'actuelle corvée de puisage de l'eau au village de Mbaraglou Ogo. Le projet vise à faciliter l'irrigation des champs.
L'actuelle corvée de puisage de l'eau au village de Mbaraglou Ogo. Le projet vise à faciliter l'irrigation des champs.
Photo : Page Facebook du projet Pompu2s

Dix étudiants du Département de génie mécanique de l’Université de Sherbrooke sont au Sénégal pour y fabriquer et installer un système de pompage fonctionnant à l’aide de chevaux. Ce projet vise à irriguer les champs de villageois affamés, qui pourront cultiver des légumes et étancher leur soif. En raison de dépassements de coûts importants associés à la disponibilité de certains matériaux locaux, de difficultés de communication et de délais en tout genre, la mission est en péril. Les étudiants sherbrookois doivent obtenir la somme de 7000 $ pour mener à terme leur projet de fin de baccalauréat en sol africain!

Malgré les 10 000 $ investis par l’équipe dans ce projet, les étudiants sherbrookois se demandent s’ils doivent cesser les travaux ou poursuivre. «C’est pourquoi nous sollicitons la générosité de monsieur et madame tout le monde pour soutenir ce projet de partenariat international dont le modèle choisi vise l’implication de la communauté locale et leur appropriation du projet tout en mettant en place un système leur facilitant l’atteinte d’une indépendance financière par la culture maraîchère», explique Véronique Giasson-Cloutier, de POMPU2S.

Sur le terrain, les travaux avancent, notamment le coulage des socles de béton.
Sur le terrain, les travaux avancent, notamment le coulage des socles de béton.
Photo : Page Facebook du projet Pompu2s

«La fabrication et l’installation se font en partenariat avec l’École polytechnique de Thiès au Sénégal dans le but d’assurer l’entretien et la réparation et d’encourager l’initiative pour un tel transfert technologique, qui s’inscrit dans le cadre des projets majeurs de conception du Département de génie mécanique de l’Université de Sherbrooke», ajoute-t-elle.

Pourtant, les travaux avancent bien sur le terrain malgré le retard de pièces confectionnées à l’UdeS qui cheminent en conteneur par voie maritime. «La structure de stockage est terminée et la structure du toit également. Par contre, on est bloqué par le retard de la marchandise», souligne Nicolas St-Jacques, étudiant à la Faculté de génie.

Ce matériel doit servir à compléter le puits à godets que les étudiants ont réinventé avec brio. Ils ont fait renaître un système vieux de plusieurs siècles, composé de récipients placés sur une courroie qui montent et descendent pour déverser l’eau dans un haut réservoir à la surface. En outre, des chevaux permettent au mécanisme de tourner. L’utilisation d’une propulsion équine plutôt que motorisée assure l’autonomie des Sénégalais en plus d’être un choix durable et écologique.

Origine de l'initiative

Moment de répit pour quelques participants du projet.
Moment de répit pour quelques participants du projet.
Photo : Page Facebook du projet Pompu2s

Clermont Domingue, un retraité de l’arrondissement de Fleurimont, est l’instigateur de ce projet. Il est allé à Dakar en 2006 à l’invitation d’un jeune professeur de philosophie. Il y a rencontré une jeune mère monoparentale de trois enfants et soutien de sa mère malade. Révoltée par la pauvreté dans son village, elle désirait faire progresser un projet maraîcher pour sa communauté. Ce village, composé exclusivement de femmes et d’enfants puisque les hommes sont partis pour trouver de meilleures opportunités d’emplois, est doté d’une parcelle de cinq ou six acres pour y faire pousser des légumes. Mais il n’y a pas d’eau!

Le retraité sherbrookois a alors financé en grande partie les études géologiques et le creusage du puits, convaincu de la détermination de la quarantaine de Sénégalaises et de l’implication de leur communauté. À cet égard, une nappe d’eau a été trouvée à 60 mètres de profondeur. Mais comment y acheminer cet or bleu à la surface?

Le mécène s'est alors lancé à la recherche d’un système simple et peu coûteux pour que les villageoises n'aient pas à tirer l’eau du puits à la force du bras. Dix étudiants de la Faculté de génie ont accepté de collaborer à ce grand défi, au grand soulagement de Clermont Domingue, qui n’était pas du tout intéressé à dénicher un système plus sophistiqué qui aurait coûté une fortune à réparer en plus de demander une expertise appropriée.

En vous intéressant à ce projet et en y participant par l’entremise d’un don, vous contribuez à la mise en place d’une économie dans une communauté qui désire changer son sort.

POMPU2S vous remercie à l’avance pour votre générosité. Vous pouvez faire vos dons en ligne sur Facebook.


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