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1er prix du Défi du gouverneur de la Banque du Canada

Une remise en personne qui honore l’UdeS

Dans l’ordre, François-Olivier Parent, Maude Ouellet, Mary-Lee Courtois, Alexandra Lareau et Mario Lefebvre, conférencier de la Banque du Canada.Photo : Michel Caron - UdeS

Dans l’ordre, François-Olivier Parent, Maude Ouellet, Mary-Lee Courtois, Alexandra Lareau et Mario Lefebvre, conférencier de la Banque du Canada.
Photo : Michel Caron - UdeS

Grâce à une équipe étudiante du baccalauréat en économique de l’École de gestion, l’UdeS devenait en février dernier la première université francophone à remporter la première position du Défi du gouverneur de la Banque du Canada. De passage récemment à Sherbrooke, le directeur régional de la Banque du Canada au bureau de Montréal, M. Mario Lefebvre, a officialisé le tout en venant remettre en personne le trophée fort mérité aux lauréates et lauréat.

Lors de la remise du prix, M. Lefebvre n’a pas manqué de souligner « l’importance et le prestige de gagner cette compétition universitaire de haut niveau dans le domaine très complexe de l’économie ».

Rappelons que cette compétition, qui se déroule habituellement à Ottawa, avait eu lieu cette année en mode virtuel en raison de la pandémie. Néanmoins, l’équipe composée de Maude Ouellet, Mary-Lee Courtois, Alexandra Lareau et François-Olivier Parent a obtenu les grands honneurs devant pas moins de 21 autres universités canadiennes. Un honneur qui rejaillit sur l’École de gestion mais également sur l’UdeS. Et l’équipe n’était pas peu fière d’offrir un certain rayonnement à un programme qui visiblement lui tient à cœur.

Pour Maude Ouellet, « recevoir le trophée en main propre d’un membre de la direction de la Banque du Canada rend la victoire encore plus concrète ».

Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli, mais nous le devons aussi à la qualité du programme en économique de l’UdeS et à notre corps professoral.

Mary-Lee Courtois, étudiante

Cette équipe championne était déjà soudée avant de débuter la compétition. Certains membres ont mentionné le fait que les petites cohortes en économique favorisent rapidement le rapprochement et le travail d’équipe.

« Bien nous connaître a certainement contribué à notre victoire, explique Mary-Lee. Nous connaissions les forces de chacun, et nous les avons utilisées. »

Puis, Alexandra Lareau de renchérir : « Cela fait en sorte que l’on développe une relation de confiance très forte et très importante. »

Cet élan de solidarité va parfois jusqu’à créer des rencontres marquantes. « Maintenant, nous nous organisons des soupers afin de préserver cette amitié », témoigne François -Olivier Parent.

Chaque membre de l’équipe avoue avoir appris énormément de cette expérience, autant du point de vue académique que personnel. Et pour la suite, la majorité d’entre eux envisagent des études aux cycles supérieurs… en économique! Comme le mentionne si bien François-Olivier :

Ma soif de comprendre le monde et la science économique est grandissante. Pour moi, la maîtrise n’est pas une option, mais un objectif.

Un conférencier apprécié

M. Lefebvre a voulu ajouter une dimension académique à sa visite, en proposant aux gens présents à l’événement une conférence d’une trentaine de minutes intitulée « Contexte économique et politique monétaire : Que retenons-nous de la récente décision de la Banque du Canada? ».

L’organisateur et coach de l’équipe gagnante, David Dupuis, chargé de cours à forfait au Département d’économique, était quant à lui heureux de revivre cette victoire une seconde fois :

Ça n’arrive pas tous les jours de pouvoir dire que tu es le meilleur au Canada dans ta discipline, on veut vraiment vivre le moment.

Et ce dernier de rajouter que les étudiantes et étudiants du programme avaient posé « d’excellentes questions au conférencier », au point de mieux faire comprendre à l’invité spécial que la victoire de l’UdeS n’était pas un coup de chance.

Le Défi du gouverneur, un concours national annuel, s’adresse aux personnes étudiantes de premier cycle en économie et en finance, qui sont invitées à approfondir leur connaissance de l’économie canadienne et du rôle de la Banque du Canada.


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