Aller au contenu

Le baccalauréat en communication, rédaction et multimédia

Des étudiants parlent des avantages du programme de Sherbrooke!

Les communications : un domaine si vaste. Les gens hors du milieu se questionnent souvent sur ce qu'un communicateur peut bien faire. Avant, on devenait spécialiste d'une sphère précise : journalisme, création publicitaire ou encore relations publiques. Le baccalauréat en communication, rédaction et multimédia (CRM) de l'Université de Sherbrooke a parfois été critiqué par les puristes comme étant trop large, ne formant des spécialistes en rien. Or, à l'ère de la pluridisciplinarité, il est acclamé.

Où en sont-ils?

Rencontrés après avoir accompli leurs premières armes dans un emploi professionnel, des diplômés de Sherbrooke parlent fièrement de leur programme d'appartenance. « Notre formation est si complète qu'une fois arrivée sur le marché du travail, je me sentais plus que prête, confie Marie-Michelle Crevier, finissante de la cuvée 2007. La portion multimédia, bien qu'elle ne soit pas la préférée de tous, assure une base solide dans le domaine, que peu de gens possèdent. » Pour Carl Marchand, ce sont les cours de grammaire : « Même s'ils sont arides, ces cours sont plus que pertinents. Dans le domaine où nous sommes, écrire sans fautes est un préalable essentiel! Trop d'institutions ne misent pas assez sur ce point. »

Chose certaine, tous les finissants s'entendent pour dire que le point majeur du bac est son régime coopératif (COOP). « Pour ma part, j'ai été embauchée dès la fin de mon dernier stage chez Cohn & Wolfe, agence de relations publiques, confie Marie-Michelle. Je ne connais pas beaucoup de diplômés qui ont un emploi permanent à la sortie de leurs études. Sans le régime COOP, cela n'aurait pas été possible. » Pour Carl Marchand, journaliste télé et radio pour la Société Radio-Canada, « avoir de l'expérience donne une longueur d'avance sur les autres. Tu sais déjà comment la machine fonctionne. »

Mais encore?

Concrètement, à quoi les finissants aspirent-ils? Ils sont recherchés dans de nombreux domaines. Si celui des médias s'avère plus difficile à percer, les communications en général regorgent d'emplois de tous genres. Publicité, relations publiques, communications internes, rédaction, coordination, organisation d'événements, graphisme, révision, développement web, la liste s'allonge continuellement. Carl a été embauché chez Radio-Canada, Marie-Michelle est maintenant attachée de presse pour Ubisoft. Marie-Ève Caron, travaille quant à elle pour l'agence de publicité Orange Tango. « Le travail en agence est très exigeant, mais tellement stimulant! C'est un feu roulant de projets, de rencontres, de discussions animées, de réflexions, de planifications, de sessions photo, de tournages… L'expérience acquise lors de mon baccalauréat m'y avait vraiment bien préparée. »

Savoir tout accomplir

Un journaliste ne fait plus qu'écrire des articles. Un créateur publicitaire ne fait plus que développer des campagnes. Le journaliste devra prendre ses propres photos, les retoucher, faire le montage de son reportage vidéo, savoir réviser son texte. Le publicitaire devra avoir le charme des relationnistes, la minutie du graphiste, les compétences du rédacteur. Il faut maintenant maîtriser les communications au sens large. Le milieu recherche plus que jamais des spécialistes de tout. Exactement ce que les diplômés de CRM sont.

Un conseil pour les futurs communicateurs? « Découvrez et capitalisez sur vos forces, améliorez vos faiblesses. Gardez l'esprit ouvert. Impliquez-vous. », conclut Marie-Michelle.