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Violences à caractère sexuel (VACS)

Où tracer la ligne? La communauté étudiante invitée à suivre une formation obligatoire

Ce n’est pas l’intention qui compte : c’est l’effet!

Les violences à caractère sexuel peuvent revêtir différentes formes. Pour que l’ensemble de la communauté étudiante de l’UdeS soit au fait de ce que l’on considère comme une violence à caractère sexuel et y soit davantage sensibilisée, elle devra suivre une formation obligatoire en ligne portant sur cet enjeu.

Du 25 août au 30 octobre prochains, les étudiantes et étudiants sont invités à prendre part à cette formation, à laquelle tous les membres du personnel ont aussi été conviés en mai dernier.

Cette formation présente les différentes définitions des violences à caractère sexuel (VACS) et aborde le consentement, l'intervention des témoins, le soutien aux personnes touchées et d'autres contenus visant à faire de l'UdeS un milieu exempt de VACS. D’une durée de 45 minutes, elle sera accessible par une connexion à la plate-forme électronique Moodle.

Des comportements qui n'ont pas leur place

La violence à caractère sexuel constitue un problème important et elle n’est pas tolérée à l'UdeS. Elle touche principalement les femmes, mais les hommes en sont aussi victimes.
La violence à caractère sexuel constitue un problème important et elle n’est pas tolérée à l'UdeS. Elle touche principalement les femmes, mais les hommes en sont aussi victimes.
Photo : UdeS

La professeure Jocelyne Faucher, secrétaire générale et vice-rectrice à la vie étudiante, mentionne que l’un des objectifs visés par la formation est que toute la communauté universitaire, et par extension l’ensemble de la population, comprenne qu’en 2020, des comportements qui avaient peut-être été tolérés jusqu’à maintenant n’ont désormais plus leur place :

Dans le cas de blagues, de commentaires, souvent, les gens diront qu’ils n’avaient pas de mauvaises intentions, illustre-t-elle. Mais ce n’est pas l’intention qui compte, c’est l’effet. Et l’effet varie d’une personne à l’autre. C’est important de savoir où tracer la ligne et savoir comment la respecter.

Une responsabilité qui nous concerne toutes et tous

Les VACS sont l'affaire de toutes et tous. Les personnes qui en sont témoins ont un rôle des plus importants à jouer.
Les VACS sont l'affaire de toutes et tous. Les personnes qui en sont témoins ont un rôle des plus importants à jouer.
Photo : UdeS

Conseillère au Bureau du respect des personnes, Isabelle Duclos ajoute que c'est l'affaire de toutes et tous, de contribuer à faire de l'UdeS un milieu exempt de VACS :

Il est toutefois important de savoir comment intervenir comme témoins actifs lors de tels contextes. La formation vise à rendre les gens plus à l’aise d’intervenir lors de situations qui peuvent nous sembler inconfortables. Un milieu exempt de VACS est la responsabilité de chaque membre de la communauté universitaire. Ainsi, la formation présente différents moyens pour intervenir comme témoin actif.

La vice-rectrice Faucher précise par ailleurs que les personnes vivant ou ayant vécu des VACS ne doivent pas rester seules avec leur secret, et qu’elles ne doivent pas hésiter à en parler à quelqu’un de confiance :

Trop souvent, les premiers sentiments que ressentent une victime de VACS, c’est la honte et la culpabilité. Il faut que ça cesse!

Que ce soit pour signaler une plainte ou bénéficier d’un soutien psychologique, de nombreuses ressources sont mises à la disposition des personnes qui vivent des situations difficiles.

Il est à noter que la formation obligatoire portant sur les VACS vient s’ajouter à une série de mesures déjà en place depuis quelques années à l’Université de Sherbrooke pour prévenir et combattre ces violences. Des capsules de sensibilisation à l'intention de la communauté étudiante ont notamment été développées à cet effet.


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