Le calcul le plus détaillé de la supraconductivité dans les supraconducteurs à base de fer

Plusieurs méthodes mathématiques et numériques sont élaborées dans le monde entier pour nous procurer les outils qui nous permettront de prédire, ab initio, si un matériau donné peut devenir supraconducteur. Dr. Reza Nourafkan, professionnel de recherche à l’IQ, en collaboration avec le professeur André-Marie Tremblay de l’Université de Sherbrooke et le professeur Gabriel Kotliar de l’Université Rutgers, a effectué le calcul plus détaillé à ce jour dans la détermination de la supraconductivité de matériaux supraconducteurs à base de fer. Le type de supraconductivité présente dans ce matériau est subtil : la supraconductivité est habituellement causée par une attraction efficace entre les électrons causée par l’effet différé des vibrations des atomes autour de leur position d’équilibre. Mais les matériaux qui deviennent supraconducteurs à hautes températures (tels que les supraconducteurs à base de fer) sont des matériaux qui présentent une claire répulsion entre les électrons, et non pas une attraction. La présence de répulsion est rendue évidente par la proximité des états d’isolation. L’accord détaillée et sans précédent obtenue avec les expériences suggère que nous avons maintenant les outils nécessaires pour comprendre cette classe de matériaux.

 

 

 

Légende de la Figure: Représentation graphique des états des électrons en interaction qui entrent dans le calcul pour le supraconducteur à base de fer LiFeAs. En l’absence d’interactions, la relation entre l’énergie sur l’axe vertical et la quantité de mouvement sur l’axe horizontal étant unique, cette représentation graphique ne contiendrait que des lignes pleines. En présence d’interactions, tout mouvement engendre de l’énergie. Ainsi, la probabilité qu’un électron lors d’un mouvement possède une énergie donnée est représentée par l’intensité de l’échelle de gris.

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