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Journées des sciences humaines 2019

Pour réfléchir à nos façons de « cohabiter le monde »

Les 14 et 15 mars prochains aura lieu la 4e édition des Journées des sciences humaines, dont le thème cette année est « cohabiter le monde ». Découvrez dès maintenant la riche programmation de cet événement!

Une première journée sur la liberté académique et la liberté politique

Les professeurs de politique David Morin et Isabelle Lacroix ouvrent l’édition 2019 en proposant une table ronde sur la liberté d’expression à l’université et sur les phénomènes de polarisation. Récemment, dans diverses universités, on a vu poindre des actions en vue de faire annuler une conférence portant sur un sujet jugé offensant par certaines personnes ou, encore, en vue d’empêcher quelqu’un de prendre la parole dans un événement parce que ses idées sont critiquées par un groupe de personnes. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer cette forme de censure.

Les participantes et les participants de la table ronde exploreront cette question sous divers angles. Quelle est l’origine de ce phénomène? Quelles formes peut-il prendre? Dans quels contextes? Quels sont les enjeux qui y sont associés? Comment réagir? Bref, il s’agit d’un sujet qui promet d’être passionnant… Une discussion aussi essentielle qu'incontournable!

Cette activité sera suivie d’une conférence sur la Corée du Nord, avec Étienne Ravary-Ouellet, diplômé en politique de l’UdeS, qui a réalisé un documentaire sur ce pays dans le cadre de ses études, s’intéressant plus particulièrement aux raisons du maintien de ce régime. Le réalisateur abordera également son expérience de tournage ainsi que les exigences de la pratique du documentaire et les obligations liées à un tel mandat dans le cadre d’études universitaires.

Le professeur Serge Granger, spécialiste de l’histoire politique des pays d’Asie, interviendra également pour partager ses connaissances sur le régime nord-coréen et son positionnement géopolitique.

Un hommage à la réalisatrice autochtone Alanis Obomsawin

Alanis Obomsawin est l'une des plus éminentes réalisatrices autochtones au monde. Son œuvre extraordinaire – cinquante films, et elle tourne encore –, son sens de la justice sociale, sa détermination pour l'avancement de diverses causes touchant les Premières Nations ainsi que son engagement depuis plusieurs décennies envers le respect des droits des peuples autochtones font d'elle une réelle agente de changement, une véritable ambassadrice de son peuple.
Alanis Obomsawin est l'une des plus éminentes réalisatrices autochtones au monde. Son œuvre extraordinaire – cinquante films, et elle tourne encore –, son sens de la justice sociale, sa détermination pour l'avancement de diverses causes touchant les Premières Nations ainsi que son engagement depuis plusieurs décennies envers le respect des droits des peuples autochtones font d'elle une réelle agente de changement, une véritable ambassadrice de son peuple.

Photo : ONF

La réalisatrice de réputation internationale Alanis Obomsawin recevra un doctorat honorifique de l’Université de Sherbrooke le 15 mars prochain. Pour l’occasion, toute la programmation de cette journée prendra la forme d’un hommage à cette artiste exceptionnelle. La journée s’ouvrira avec une conférence de la professeure Dalie Giroux (Université d’Ottawa) pourtant sur son plus récent essai Parler en Amérique. Oralité, colonialisme, territoire, à laquelle réagira Jean-François Létourneau, enseignant de littérature au Cégep de Sherbrooke.

La table ronde « Paroles autochtones : de l’art au social », animée par la doctorante Marie-Hélène Jeannotte, promet elle aussi d’être des plus intéressantes, avec la participation de la poète et comédienne Véronique Hébert ainsi que du cinéaste Nicolas Renaud, associé à la programmation du volet Cinéma du festival Présence autochtone de Montréal. D’autres participantes et participants seront confirmés sous peu.

La projection du film Les événements de Restigouche est ensuite prévue, suivie d’une causerie avec sa réalisatrice, Alanis Obomsawin.

Deux activités associées aux JSH 2019

Grande nouveauté cette année, les JSH s’associent au Cégep de Sherbrooke pour proposer une activité OFF-JSH! Le 12 mars, à midi, Julie Dionne, docteure en mathématiques et enseignante au Cégep de Sherbrooke, a proposé la conférence « Statistiques électorales », qui a expliqué comment les statistiques ont permis à Christine Labrie, députée de Québec solidaire, de remporter les plus récentes élections provinciales dans Sherbrooke.

Autre activité à ne pas manquer : le XIIe colloque des étudiantes et étudiants en histoire de l’UdeS. Se déroulant à l’Agora du Carrefour de l’information de l’UdeS, le colloque a pour thème « Espace et territorialité. Le tournant spatial : nouvelles perspectives en histoire ». Vous trouverez tous les détails à ce sujet dans le site officiel des JSH 2019.


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