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Vocabulaire et lexique émotionnel en lien avec la douleur chronique

Sommaire

DIRECTION DE RECHERCHE
Sylvie Lafrenaye, Professeure - Département de pédiatrie
UNITÉ(S) ADMINISTRATIVE(S)
Faculté de médecine et des sciences de la santé
CYCLE(S)
1er cycle
2e cycle
LIEU(X)
Campus de la santé

Description du projet

Le développement du langage est intimement lié au développement du vocabulaire qui est rattaché aux émotions ressenties. Lorsqu'un enfant souffre de douleur sur une longue période de temps, le terme "j'ai mal" remplace bien des ressentis émotifs. S’ensuit alors une escalade de RV médicaux pour soulager l'enfant alors qu'il aurait plutôt fallu rechercher le vrai ressenti (amertume, déception, colère, inquiétude). De même chez l'adulte souffrant de douleur chronique, leur champ expérientiel émotif se rétrécit au fait de "trop souvent" tout rapporté à la douleur qui envahit leur vie en négligeant l’expérientiel de leur vie sociale, souvent rétrécie par la douleur chronique. On parle souvent d'anxiété et de dépression pour les patients avec douleur chronique, mais on oublie toute la panoplie d'émotions qui colorent la vie des gens. 

Projet: 
100 adolescents et 100 adultes répondront à des questions sur leur niveau fonctionnel (scolaire, familial, social, travail) et devront répondre à des vignettes cliniques. Ces très courtes vignettes (sous forme de cartoons) sont des représentations d’émotions (20) que peuvent ressentir des enfants, des adolescents et des adultes. 

Le but du projet pour l’étudiant(e) en stage d’été sera de comparer le nombre de mots de vocabulaire différents que les participants ont pu nommer en lien soit avec leur niveau fonctionnel ou avec la douleur. Le recueil de données sera fait au printemps par une assistante de recherche. 

Durant l’été, l’étudiant(e) choisi(e) aura à créer et compléter un fichier Excel sur les résultats obtenus par les 200 participants lors du test avec les vignettes. Une tâche complexe sera de déterminer si des mots se ressemblent trop pour être différents (stressé, paniqué, anxieux, inquiet), et traduire certaines réponses en mots de vocabulaire. Idéalement, des tests statistiques seraient aussi à réaliser afin de déterminer des corrélations. Durant l’été, une autre personne étudiante en médecine (AG, auteure du protocole de recherche) et une résidente en pédiatrie pourront soutenir l’étudiant(e) pour arriver à un accord inter-juge. 

Exigences particulières : 
Être débrouillard et autonome
Avoir un bon vocabulaire 
Très bien comprendre le français
Connaître Excel et avoir une base en statistiques
Avoir le goût du travail bien fait
Être responsable
Aimer le travail d'équipe

KJ527 - WC478 - VH35E - UG179 - MP837

La dernière mise à jour a été faite le 6 mars 2024. L’Université se réserve le droit de modifier ses projets sans préavis.