Aller au contenu

Définitions et conseils

Quelques définitions

Rédaction inclusive

Selon l’Office québécois de la langue française, l’écriture inclusive désigne au Québec un type de rédaction qui «permet de s’adresser à des groupes diversifiés (pour que chaque membre s’y sente inclus), aux personnes dont on ignore le genre ou aux personnes non binaires». Elle fait appel à la formulation neutre, notamment par l’emploi de noms collectifs ou de tournures épicènes. La rédaction inclusive cherche à éviter les mots marqués en genre, lorsqu’il est question de personnes, sans toutefois faire appel à des néologismes. Directive 2600-087 Page 3 Directive sur la rédaction inclusive

Rédaction épicène

Un texte épicène, selon l’Office québécois de la langue française, est un texte qui met en évidence de façon équitable la présence des femmes et des hommes. La notion de texte recouvre tant les textes écrits que les textes oraux lus dans des circonstances formelles. L’adjectif épicène (exemples : nom épicène, adjectif épicène, pronom épicène) signifie «qui conserve la même forme au masculin et au féminin» (exemples : responsable, apte, vous).

Doublet

Un doublet est l’ensemble formé par la répétition des emplois féminin et masculin (exemples : la candidate et le candidat, les professeurs et professeures, le directeur ou la directrice, ceux et celles, il ou elle, etc.).

Lisibilité et intelligibilité

La lisibilité, dans le présent guide, caractérise le fait qu’un texte soit facilement déchiffrable, visuellement; l’intelligibilité caractérise le fait qu’un texte soit compréhensible, accessible.

Quelques conseils

  • Ne pas utiliser uniquement le masculin générique pour désigner des hommes et des femmes.
  • Ne pas avoir recours à la note explicative pour justifier l’emploi du masculin générique. (Exemple de note à éviter : «Le masculin est utilisé dans le texte pour désigner autant les hommes que les femmes.»)
  • Utiliser le masculin générique seulement si une formulation neutre est impossible, que les doublets rendent la phrase difficilement lisible ou intelligible et que les hommes et les femmes se trouvent déjà explicitement nommés dans le texte.
  • Ne pas ajouter de marque explicite du féminin si aucune femme n’est concernée (exemple : les policiers présents et non les policières et les policiers, s’il n’y a effectivement que des hommes).
  • Éviter les formes tronquées, qui nuisent à la lisibilité du texte (exemples : les étudiant(e)s, les expert(e)s, les évaluateurs/trices, les auteurEs, un ingénieur H/F).
  • Ne pas utiliser les noms féminins en –eure non retenus (exemples : une superviseure, une directeure, une recteure à remplacer par superviseuse, directrice, rectrice). 
  • À l’oral, éviter de prononcer, en la détachant, la finale de la forme féminine, par exemple : le e de employée, le e de professionnelle et le re de ingénieure ou de professeure.
  • À l’oral, on peut lire une seule des deux formes lorsque la prononciation au masculin et au féminin est identique (exemples : on dira chers employés et non chers employés et chères employées). La version écrite du texte, lorsqu’elle est publiée, comprendra toutefois les deux formes.