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La rédaction inclusive

Qu'est-ce que la rédaction inclusive?

La rédaction inclusive vise la neutralité de la langue pour représenter les membres de la communauté universitaire sans biais, discrimination ou préjugé et de reconnaître leur apport à la collectivité. Elle cherche à éviter les mots marqués en genre, lorsqu’il est question de personnes, sans toutefois faire appel à des néologismes. Elle permet ainsi de s’adresser à des groupes diversifiés (pour que chaque membre s’y sente inclus), aux personnes dont on ignore le genre ou aux personnes non binaires.

Principes généraux

Les pratiques de rédaction que l'Université se donne s’inscrivent dans le cadre évolutif de la langue française et permettent des textes clairs, lisibles et intelligibles.​​​​

  • L’utilisation de néologismes est à proscrire puisqu’elle peut nuire à la compréhension des textes.
  • De même, toutes les formes tronquées, y compris par l’utilisation du point médian (étudiant(e)s; étudiant/es; étudiantEs; étudiant·e·s; etc.) ne sont pas acceptables. Elles sont constituées de la forme masculine écrite au long, et d’une ou de quelques lettres pour indiquer le féminin, ce qui est insuffisant pour témoigner de la présence des femmes. Quand on féminise, il faut écrire le mot en entier.

Ces formes présentent des problèmes d’encodage et de décodage, notamment pour les personnes dyslexiques. De plus, elles peuvent nuire à la lisibilité, sont difficilement prononçables et posent problème lors de la lecture par un logiciel de reconnaissance.

La simplicité est donc de mise, en gardant en tête qu’il n’existe pas de formulation unique qui satisfasse tous les groupes concernés. À titre d’exemple, des personnes non binaires ne se sentent pas incluses dans les doublets (les étudiants et les étudiantes) qui peuvent apparaître polarisants, et des femmes se sentent invisibilisées par l’usage des termes neutres.