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La recherche au service d'oncologie gynécologique

Activités de recherche

Le service d’oncologie gynécologique participe depuis plusieurs années à des essais cliniques d'envergure nationale ou internationale et à des projets initiés localement. Certains projets sont commandités par différentes compagnies pharmaceutiques. L’équipe de recherche inclue des cliniciens, des chercheurs fondamentalistes, des infirmières et des assistants de recherche ainsi que des d'étudiants gradués. Les professeurs impliqués en recherche sont membres du groupe de recherche intra départemental d'obstétrique-gynécologie de l'Université de Sherbrooke et de l’axe Cancer du Centre hospitalier Universitaire de Sherbrooke. 


Pr Paul Bessette

Professeur titulaire en oncologie gynécologique

Il est obstétricien-gynécologue avec une surspécialité en oncologie gynécologique. Il agit comme chercheur principal ou co-chercheur depuis 1996 dans diverses études de phase II et III dans les domaines de la gynécologie-oncologie, des études de prévention des cancers de l'ovaire et du sein, de l'hormonothérapie substitutive, de la contraception, des thérapies antiémétiques et d'autres études sur la santé des femmes. Ces études étaient soit commanditées par des sociétés pharmaceutiques, soit financées par des organismes comme le Groupe canadien des essais sur le cancer.  Actuellement, il étudie les antiangiogènes, l’immunothérapie et les modificateurs de la réponse dans le traitement des cancers gynécologiques. Des essais cliniques basés sur la médecine personnalisée, tenant compte des particularités de chaque patiente, mais aussi des caractéristiques (profil moléculaire) de la tumeur, sont aussi à l’étude. Au plan fondamental, en plus de participer à la banque de tissus ovariens du CHUS, une étroite collaboration du Dr Paul Bessette avec les chercheurs fondamentaux de l'établissement vise à une meilleure compréhension de la biologie, de l’auto-immunité et de la chimiorésistance associée au cancer. Une meilleure compréhension de ces aspects mènera à un changement de la vision du traitement empirique des cancers gynécologiques vers des traitements individualisés.

  • Cancers gynécologiques
  • Oncologie gynécologique
  • Médecine personnalisée
  • Chimiorésistance
  • Antiangiogènes
  • Gènes de susceptibilité

Pre Korine Lapointe-Milot

Professeure agrégée en oncologie gynécologique

Elle est obstétricienne-gynécologue avec une surspécialité en oncologie gynécologique. Elle est collaboratrice dans les différents protocoles de recherche subventionnés et commandités disponibles dans le service d’oncologie gynécologique. Elle étudie plus particulièrement l’utilisation du TEP scan afin d’améliorer la prise en charge chirurgicale des néoplasies endométriales intraépithéliales et l’utilisation du robot chirurgical chez les patientes obèses atteintes de cancer de l’endomètre. Elle s’intéresse aussi au rôle de la physiothérapie périnéale chez les survivantes de cancer gynécologique présentant des douleurs sexuelles, l’utilisation du TEP scan avec radiotraceur permettant de localiser les récepteurs à estrogène pour l’investigation des différents cancers gynécologiques, les inhibiteurs du PARP chez les patientes atteintes de cancer de l’ovaire.

  • Cancer de l'ovaire
  • Cancers gynécologiques
  • Cancer de l’endomètre

Pr Mathieu Viau

Professeur adjoint en oncologie gynécologique

Il est obstétricien-gynécologue avec une surspécialité en oncologie gynécologique. Il s’intéresse plus particulièrement au cancer de l’endomètre et ovarien, ainsi qu’à la colposcopie et au traitement des lésions cancéreuses et pré-cancéreuses du tractus gynécologique. Il participe à différents essais cliniques sur les traitements adjuvants et sur les traitements systémiques des maladies récidivantes.

  • Cancer endomètre
  • Cancer ovarien
  • Tumeurs des muscles lisses et de la vulve

Pre Marilyne Labrie

Professeure adjointe au département d'immunologie et biologie cellulaire, associée en oncologie gynécologique

Elle est une biologiste spécialisée en cancer de l'appareil reproducteur. Son programme de recherche vise à améliorer la santé des femmes en étudiant comment les cellules cancéreuses des tumeurs féminines agressives progressent et comment elles s'adaptent au traitement du cancer. En comprenant comment les tumeurs développent une résistance adaptative au traitement, nous pouvons développer des approches de thérapies combinées qui amélioreront les résultats de ces patientes. Elle travaille, entre autres, sur l’étude des mécanismes de résistance à l’immunothérapie du cancer ovarien et sur l’impact que différentes altérations génétiques ont sur les mécanismes d’évasion tumorale du système immunitaire. Pour parvenir à ses objectifs de recherche, Pre Labrie utilise des approches de biologie cellulaire et de multi-omiques, incluant une plateforme de protéomique unicellulaire d’immunofluorescence, implantée dans son laboratoire.

  • Cancer de l'ovaire
  • Résistance adaptative
  • Thérapie ciblée
  • Immunothérapie
  • Protéomique unicellulaire, multi-omique