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L’UdeS instigatrice du Réseau en éducation physique et à la santé (REPS)

Mieux outiller les enseignantes et enseignants d’éducation physique et à la santé au Québec

Photo : Fournie

Entre la gestion de classe, la motivation à être actif et l’intégration du numérique, les défis sont nombreux pour les enseignantes et les enseignants d’éducation physique et à la santé au Québec. En vue d’adapter la formation initiale au contexte d’aujourd’hui et de soutenir les personnes enseignantes en exercice, un réseau interuniversitaire a été créé grâce à un financement de 689 790 $ obtenu par la Faculté des sciences de l’activité physique de l’UdeS.

Financé par le ministère de l’Enseignement supérieur du Québec, le Réseau en éducation physique et à la santé (REPS) permettra d’enrichir l’offre de formation initiale et continue en mobilisant les connaissances et les compétences développées dans le domaine de l’enseignement de l’éducation physique et à la santé.

Selon une approche concertée réunissant des représentants des universités et des intervenants œuvrant dans le milieu de l’éducation, le Réseau répondra à des besoins des milieux scolaires et universitaires, soutiendra la persévérance et favorisera l'insertion professionnelle des personnes étudiantes inscrites dans les programmes universitaires, puisque celles-ci seront mieux préparées aux réalités vécues dans les écoles. À terme, cette initiative contribuera à l’adaptation des pratiques éducatives et pédagogiques vis-à-vis de la diversité croissante des enjeux de la profession enseignante.

Le professeur François Vandercleyen, de la Faculté des sciences de l'activité physique de l'UdeS
Le professeur François Vandercleyen, de la Faculté des sciences de l'activité physique de l'UdeS

Photo : Jean-Francois Perreault, collaborateur

Le REPS est dirigé par madame Véronique Marchand et doté d’un comité de concertation composé de professeures et de professeurs nommés comme représentants officiels ou membres individuels de l’UdeS, de l’UQAC, de l’UQAM, de l’UQTR, de l’Université de Montréal, de l’Université Laval ainsi que de représentantes et représentants d’instances du milieu éducatif, dont le ministère de l’Éducation du Québec et la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ), notamment.

Parmi ces membres, la Faculté des sciences de l’activité physique a nommé le professeur François Vandercleyen comme représentant, grâce à son expertise en analyse des pratiques d’intervention en éducation physique dans les milieux scolaires. Le réseau comptera aussi des comités de chantier pour voir à la mise en œuvre des solutions pédagogiques innovantes dès septembre 2023.

L’éducation physique et à la santé : une discipline en évolution

L’émergence des enjeux vécus par les personnes enseignantes et la vitesse à laquelle ils se développent a amené un questionnement concernant la capacité à répondre de façon efficace à ces derniers.

Lors des dernières éditions du Colloque international en éducation du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE), différents constats quant aux limites actuelles des pratiques mises en œuvre en éducation physique et à la santé ont été soulevés. Pensons notamment à la gestion de classe, à l’évaluation des apprentissages, à l’intégration du numérique, à l’apprentissage dans le plaisir, à la motivation et à la prise en compte de la diversité des besoins des élèves, entre autres.

Véronique Marchand, directrice du Réseau en éducation physique et à la santé
Véronique Marchand, directrice du Réseau en éducation physique et à la santé

Photo : Michel Caron - UdeS

Pour arriver à répondre aux différents besoins, nous mettrons à profit l'expertise intellectuelle de nos universités au bénéfice de la formation initiale des futures personnes en éducation physique et à la santé par le développement de contenus permettant d’approfondir des enjeux récents pour lesquels peu d’expertise est disponible. Ainsi, nos futurs diplômés seront formés en amont sur des enjeux émergents et cela permettra à nos universités d’être beaucoup plus réactives en actualisant presque en temps réel leur formation avec un contenu commun.

Véronique Marchant, directrice du REPS

De plus, la capacité des milieux scolaires à développer des formations continues et des outils pédagogiques répondant aux besoins des personnes enseignantes est un enjeu, puisque le développement de cette expertise prend du temps et nécessite la mobilisation d’expertises diversifiées.

Pour son premier mandat, le REPS ciblera un maximum de trois besoins prioritaires. Il mettra en commun les différentes ressources et expertises en éducation physique et à la santé afin de développer les contenus pédagogiques appropriés pour outiller les enseignantes et enseignants sur le terrain, et celles et ceux en formation initiale dans les universités québécoises.

Ce projet inédit est porteur pour l’avancement et l’évolution de la profession enseignante dans le domaine de l’éducation physique et à la santé.  « L’idée de la création d’un réseau est le fruit de plusieurs échanges avec des collègues des différentes universités lors d’événements tels que les symposiums en éducation physique et à la santé du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) et les congrès de la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ), explique le professeur et doyen Sylvain Turcotte, mandataire de la subvention du REPS. Ce financement permettra de répondre à des besoins prioritaires exprimés tant en formation initiale qu'en formation continue par la mise en commun des différentes expertises que nous retrouvons au Québec. »


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