Donner de soi, pour l’environnement et pour les autres

Donner du plasma et étudier en environnement peuvent sembler deux réalités bien distinctes. Pourtant, pour Benjamin Gagné, étudiant au baccalauréat en études de l’environnement, les deux vont de pair.

« Donner du plasma a façonné ma façon de voir l’engagement sous un tout autre angle », affirme-t-il, lui qui en est à son 58^e don depuis son premier trimestre à l’automne 2022.

Ce geste simple, mais profondément humain, incarne l’essence même de son parcours : contribuer personnellement et concrètement à quelque chose de plus grand.

En environnement, on parle souvent d’actions collectives. Mais j’ai réalisé que les gestes individuels, comme donner une heure de son temps chaque semaine, peuvent aussi avoir un impact immense.

C’est cette philosophie qui guide son engagement, tant dans sa vie personnelle que dans son cheminement universitaire.

Le hasard fait bien les choses

Passionné par l’environnement depuis le secondaire, Benjamin pensait faire carrière en administration. C’est par ses implications dans divers comités au cégep qu’il a réalisé qu’il pouvait transformer sa passion en carrière, lui qui envisageait de travailler en gestion ou en comptabilité. Le baccalauréat en études de l’environnement est alors devenu une évidence.

Et comment en est-il venu à faire des dons de plasma? « C’est un beau hasard! », lance-t-il en précisant que tout cela part d’un camarade de cohorte, qui, déjà à l’époque, en était à son 20^e ou 30^e don et avait lancé l’invitation à l’ensemble du groupe. « Au début, c’était irrégulier et motivé par l’effet de groupe, maintenant, j’essaie de le faire une fois par semaine, souvent seul, et c’est moi qui lance des invitations à mon entourage. »

Des convictions individuelles au changement collectif

Son engagement ne s’arrête pas là. Actif au sein de l’Association générale des étudiantes et étudiants en sciences (AGES), Benjamin reconnaît l’importance de représenter les voix étudiantes, notamment sur les enjeux environnementaux du Campus principal de Sherbrooke.

Il s’est également impliqué à la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), un espace collectif porteur d’initiatives durables.

Que ce soit pour l’environnement, la justice sociale ou la santé, c’est dans la force du collectif que je trouve ma motivation.

Ce qui le motive au quotidien notamment dans ses études et à faire ses dons de plasma? « L’amour pour les autres et pour la planète », répond-il sans hésiter. Il s’inspire de figures comme Adam Met, mais surtout de ses pairs, comme son camarade, qui l’a initié au don de plasma il y a quelques années. « C’est parti d’un appel à tous. On était plusieurs du bac à embarquer. Aujourd’hui, ça fait partie de moi. »

Son message aux futures personnes étudiantes en environnement?

Croyez-y. Faites-vous confiance. Osez vous impliquer, à votre manière. Chaque geste compte. Chaque personne aussi.

Sur le point de terminer son baccalauréat en études de l’environnement et de poursuivre vers la maîtrise dès l’année prochaine, Benjamin est reconnu comme un étudiant curieux, engagé, rassembleur et profondément bienveillant. Deux cours l’ont particulièrement marqué : Communication relative à l’environnement et Psychologie comportementale appliquée à l’environnement. Grâce à eux, il a découvert ce qui le passionne vraiment : communiquer les enjeux environnementaux avec humanité, pour sensibiliser, mobiliser et transformer.

Ses suggestions d’associations étudiantes dans lesquelles s’engager à l'UdeS :
- Association générale étudiante en Sciences - AGES
- Coalition étudiante pour un virage environnemental et social - CEVES
- Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke - FEUS
- Campus durable