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Créateurs et créatrices d'innovation

Pr Alexandre Girard : entre passion et dévouement

Photo : Université de Sherbrooke

Ayant une expertise en génie mécanique, le Pr Alexandre Girard a été embauché à l’Université de Sherbrooke spécifiquement pour le programme de génie robotique dès la fin de ses études en 2017. Apprenez-en davantage sur ce jeune chercheur du 3IT, qui se dévoue autant à ses recherches qu’à la réussite de ses étudiants et étudiantes!

Formation :
2017 – Doctorat en génie mécanique, Massachusetts Institute of Technology (États-Unis) 
2013 – Maîtrise en génie mécanique, Université de Sherbrooke 
2010 – Baccalauréat en génie mécanique, Université de Sherbrooke

Arrivée au 3IT : automne 2017


Quel est votre mandat actuel au 3IT? 

Toute ma recherche est basée au 3IT. Mon mandat principal, avec mon équipe de robotique, est de fabriquer des robots et de les tester. Je collabore beaucoup avec des professeurs de Createk et d’IntroLab, bref, avec la gang du troisième étage du 3IT!


Sur quels projets travaillez-vous en ce moment? 

Ces temps-ci, on développe des technologies d’assistance pour les systèmes de transferts de lit d’hôpital en collaboration avec l’entreprise Arjo à Magog. Le but est de faciliter le travail des préposés et des infirmiers en aidant les patients à se lever, à bouger et être déplacés d’un lit à l’autre. On souhaite robotiser ces produits-là afin de rendre la tâche des employés plus facile en plus de minimiser les blessures.

Un autre axe de recherche important concerne les algorithmes pour les véhicules autonomes. On s’intéresse aux conditions de route hivernales et on développe des algorithmes pour identifier quelle serait la meilleure manœuvre à effectuer selon les conditions actuelles, car les choix à faire ne sont pas les mêmes selon si la voiture roule sur l’asphalte ou sur la glace et la neige.


Comment la philosophie du 3IT vous rejoint-elle? 

J’aime le fait de partager des espaces et de ne pas être isolé dans un seul laboratoire par professeur et par sujet précis. Aussi, le fait que tous les étudiants soient assis côte à côte, qu’il n’y ait pas de barrière physique, ça aide beaucoup les collaborations.

Le 3IT permet de créer de l’innovation en mélangeant des expertises au lieu d’être pointu dans un seul domaine précis.


Y a-t-il une personne qui vous inspire, qui a influencé le professionnel que vous êtes devenu? 

Quand je suis arrivé au MIT, j’imaginais que les professeurs se consacraient presque uniquement à leurs recherches et qu’ils n’avaient pas le temps de faire autre chose. Toutefois, j’ai constaté que même s’ils sont des sommités dans leur domaine, ils prennent beaucoup de temps pour leurs étudiants et ils sont vraiment dédiés à l’aspect enseignement, quitte à avoir moins de temps pour leurs recherches. Ces professeurs m’ont inspiré, y compris mon directeur Harry Asada, et j’essaie de faire la même chose avec mes étudiants.


Quel « impact » désirez-vous générer en société à titre de chercheur 

Je pense que l’objectif principal, c’est d’améliorer la qualité de vie des gens.

Si les technologies que l’on développe en robotique à aider la vie des gens, je crois que c’est le plus grand impact qu’on peut avoir.

C’est un peu comme avec Arjo : si nos produits aident les patients à avoir plus de mobilité et être moins pris dans leur lit, c’est un gros plus.


Comment l’interdisciplinarité se manifeste-t-elle dans votre recherche scientifique actuelle? 

Mon domaine de spécialité mène à l’interdisciplinarité naturellement. En effet, on part du mouvement de mécanismes qui doivent être contrôlés (conception, dynamique, modélisation, etc.), ce qui est généralement fait à l’aide d’algorithmes sur un ordinateur (asservissements, génération de trajectoire, optimisation, etc.).

Alexandre Girard, ici en compagnie des professeurs François Ferland, François Grondin et Nicolas Quaegebeur, est arrivé à l'Université de Sherbrooke pour appuyer le développement du seul programme de baccalauréat en génie robotique au Canada.
Alexandre Girard, ici en compagnie des professeurs François Ferland, François Grondin et Nicolas Quaegebeur, est arrivé à l'Université de Sherbrooke pour appuyer le développement du seul programme de baccalauréat en génie robotique au Canada.
Photo : Michel Caron - UdeS

Dans ma recherche, je suis souvent le point central entre IntRoLab (l’aspect intelligence des robots) et Createk (les machines, l’aspect hardware des robots). Je suis à la frontière du hardware et du software, donc je côtoie plusieurs expertises différentes dans mon quotidien.


Outre la science, possédez-vous une autre passion? 

J'ai toujours fait de la musique! Je joue de plusieurs instruments, comme la guitare et le piano. C’est vraiment ce que j’aime faire pour décrocher.


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