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Créateurs et créatrices d’innovation

Pr Richard Arès : le 3IT tatoué sur le cœur

Photo : Université de Sherbrooke

En tant que membre fondateur de l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT) en 2008 et directeur depuis 2015, le professeur Richard Arès est bien fier du travail accompli au 3IT. Apprenez-en davantage sur ce professeur en génie mécanique, qui est également vice-doyen au développement à la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke… et « créateur d’innovation »!

Formation :  
1998 —  Doctorat en physique, Université Simon Fraser (Colombie-Britannique)
1993 —  Maîtrise en physique, Université de Montréal
1990 —  Baccalauréat en physique, Université de Montréal

Arrivée au 3IT —  2008 (depuis la fondation de l’institut)


En plus de son mandat de directeur, Richard Arès fait partie de plusieurs équipes de recherche. Ici, il est accompagné de Youcef Bioud, Abderraouf Boucherif et Dominique Drouin, avec qui il avait pour ambition de trouver un moyen de réduire les coûts des cellules solaires tout en maintenant un rendement raisonnable.

En plus de son mandat de directeur, Richard Arès fait partie de plusieurs équipes de recherche. Ici, il est accompagné de Youcef Bioud, Abderraouf Boucherif et Dominique Drouin, avec qui il avait pour ambition de trouver un moyen de réduire les coûts des cellules solaires tout en maintenant un rendement raisonnable.


Photo : Université de Sherbrooke

Quel est votre mandat actuel au 3IT?

Officiellement, je suis responsable de la coordination des activités du 3IT et la personne répondante par rapport à l’Université.

Évidemment, je ne travaille pas tout seul, il y a toute une structure autour de moi.

Mais ça prend une personne pour non seulement présenter les résultats, mais aussi pour s’engager face aux différences instances, c’est-à-dire la Faculté de génie et l’Université de Sherbrooke, qui nous confient différents mandats.

Je me porte garant des projets à livrer. C’est mon travail après ça de m’organiser pour que ça arrive, en trouvant les ressources nécessaires, en créant des comités, en discutant avec les collègues… je fais en sorte que tout fonctionne bien.


Comment la philosophie du 3IT vous rejoint-elle?

Au 3IT, on essaie de faire différent, et on a enlevé les barrières structurelles. Ici, on ne te demande pas de quel département tu es ou de quelle faculté tu es, ni même de quelle université tu es.

Au 3IT, les choses sont mises à la disposition de tout le monde, peu importe le groupe auquel les gens appartiennent. On veut supporter l’activité sans mettre de barrières inutiles, et ça, ça me rejoint.

Au début, cette façon de faire était seulement une idée, puis on a créé la communauté. À partir du moment où le bâtiment a été construit en 2012 et qu’on a rassemblé des chercheurs et des étudiants tous sous le même toit, on a créé le lieu physique qui représentait notre philosophie, et ç’a vraiment tout changé.

Quand je me suis présenté comme directeur, j’ai dit à mes collègues que je voyais deux défis : le 3IT dans la communauté et la communauté du 3IT. C’était mon slogan. Mon rêve, c’est que le 3IT soit connu à l’international comme LA référence dans le milieu, mais aussi, que dès que l’on entre dans le bâtiment, on sente l’intensité, la passion et la convivialité entre les membres.

Un jour, j’aimerais que les étudiants qui viennent ici se disent que ce qu’il y a au 3IT, l’ambiance, l’équipe… on ne trouve pas ça ailleurs. Et moi je la vis, je la sens de plus en plus au quotidien, la « magie » du 3IT.


Quel « impact » désirez-vous générer en société à titre de chercheur?

Mon souhait personnel, au-delà de développer des technologies qui auront un impact positif dans le monde, c’est de contribuer à faire évoluer le modèle universitaire canadien vers quelque chose qui aura plus d’impacts mesurables sur l’avenir de la société.

J’ai vraiment une passion pour le « modèle Sherbrooke », comme j’aime bien l’appeler, et un désir de faire évoluer le système actuel.

Je rêve également, comme tous les chercheurs, de faire des travaux et des recherches qui vont changer quelque chose sur le terrain. C'est le fun de se dire : je n’ai pas travaillé pour rien.


Sur quels projets travaillez-vous en ce moment?

Richard Arès fait partie d’une équipe de recherche du 3IT/LN2 de l’UdeS qui œuvre à développer la prochaine génération de cellules solaires qui réponde aux besoins du marché. Ici, l’équipe est en compagnie du partenaire industriel Stace, un chef de file québécois dans la fourniture de panneaux solaires.

Richard Arès fait partie d’une équipe de recherche du 3IT/LN2 de l’UdeS qui œuvre à développer la prochaine génération de cellules solaires qui réponde aux besoins du marché. Ici, l’équipe est en compagnie du partenaire industriel Stace, un chef de file québécois dans la fourniture de panneaux solaires.


Photo : Université de Sherbrooke

Le projet le plus visible sur lequel je travaille, c’est le parc solaire. Je m’occupe beaucoup de la cellule qui est derrière les lentilles des panneaux solaires, même si pour moi, c’est un projet de moins en moins central.

Pour le reste, je m’intéresse surtout aux matériaux en général. En ce moment, on a des ambitions sur les batteries et la microélectronique, et j’ai de plus en plus d’intérêt pour l’internet des objets, c’est-à-dire les objets qui peuvent communiquer entre eux, comme les cellulaires par exemple.


Y a-t-il une personne qui vous inspire et qui a influencé le professionnel que vous êtes devenu?

Mon supérieur lorsque je travaillais chez Nortel. Pour moi, il représente le mélange parfait entre l’innovateur audacieux et le leader puissant. Souvent, ces deux rôles cadrent mal ensemble. Lui, c’est quelqu’un qui a de la vision, qui est là pour les bonnes raisons, et surtout, qui est capable de rassurer tout le monde autour de lui dans l’aventure et qui a une loyauté incroyable. Par exemple, il devait congédier des employés quand la compagnie s’est mise à moins bien aller, et chaque fois qu’il y avait une nouvelle ronde de coupure, il mettait son nom pour sauver un poste même s’il n’avait pas le droit de le faire.

Pour moi, il est un symbole d’équilibre entre la vision, l’audace et le leadership.


Outre votre métier, possédez-vous d’autres passions?

Je m’intéresse beaucoup à la technologie et à ses impacts sur la société, qui ne sont pas que positifs. Si on ne pense pas aux répercussions à l’avance, on peut se retrouver avec des catastrophes, si on prend l’exemple notamment des réseaux sociaux, qui causent de l’intimidation, des vols d’identité, des complots, un contrôle de l’information, etc. J’aime également l’informatique et la robotique, la raquette, la lecture et l’histoire!


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