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Œuvrer au 3IT

Dans le rôle de Guillaume Bertrand, technicien-opérateur de salles blanches

Guillaume Bertrand est technicien-opérateur de salles blanches depuis les débuts du 3IT.

Guillaume Bertrand est technicien-opérateur de salles blanches depuis les débuts du 3IT.


Photo : UdeS

Aujourd’hui, apprenez sur la profession de technicien-opérateur de salles blanches par l’entremise de Guillaume Bertrand, membre du 3IT.

Être technicien-opérateur de salles blanches, en quoi ça consiste?

Qu’est-ce que cette profession?

En tant que technicien-opérateur de salles blanches, j'effectue principalement l’entretien et la réparation des systèmes sous vide.Ce sont des systèmes complexes à opérer, mais encore plus à maintenir et à réparer, c’est pourquoi je ne suis pas tout seul à faire ce travail.Les autres techniciens et moi faisons tout en notre possible pour offrir de l’équipement qui fonctionne, mais surtout, qui fonctionne bien.

Qu’a-t-elle de stimulant?

Comme je travaille avec des systèmes à vide, où je n’ai pas de vue directe sur ce qui se passe, je suis souvent confronté à des défis de taille. Parfois, à première vue, tout fonctionne, mais le résultat obtenu n’est pas celui escompté. Je dois me poser des questions : « OK, qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce qui justifie un tel résultat? » Je dois alors procéder à des observations qui pourraient expliquer pourquoi telle mesure a dérivé, et c’est là que ça devient intéressant. Ça va au-delà de l’entretien régulier, donc c’est plus stimulant.

Guillaume Bertrand en compagnie d'Hubert Pelletier lors d'une intervention sur un réacteur d’épitaxie.
Guillaume Bertrand en compagnie d'Hubert Pelletier lors d'une intervention sur un réacteur d’épitaxie.
Photo : Fournie

De quoi a l’air une journée typique au 3IT?

Tous les jours, lorsque j’arrive au travail, ma journée est déjà planifiée et souvent, la première chose que je sais, c’est que ma journée sera bien différente de ce que j’avais prévu. Je dois gérer les urgences, comme les pannes ou les bris d’équipements, donc je joue beaucoup sur l’ordre de priorité de ces derniers. Par contre, lorsque ma planification fonctionne comme elle est supposée, je répare les équipements qui figurent sur ma liste de tâches à accomplir, j’en installe de nouveaux ou je modifie un équipement ou un montage existant.

Pourquoi avoir choisi le domaine scientifique? 

C’est un domaine qui m’a toujours intéressé. Depuis mon secondaire, je suis fasciné par la science et l’évolution – je lisais des revues scientifiques. Lorsque j’ai commencé à étudier dans le domaine, je voulais savoir comment tout fonctionnait. Encore aujourd’hui, je trouve intéressant de comprendre ce qui se passe : de quelle façon un arc-en-ciel se crée, qu’est-ce qu’un éclair, un cristal, un atome, etc. D’ailleurs, quand mes enfants me posent ces questions, la réponse est plus compliquée que ce qu’ils souhaitent.

Quelle place l'interdisciplinarité y occupe-t-elle?

Les systèmes sont tellement complexes qu’il est impossible de tout savoir, de tout comprendre : on ne peut pas inventer une machine de A à Z.

L’interdisciplinarité dans ma profession se reflète par l’aide que je peux obtenir. Dans certains cas, je dois avoir recours à des professionnels d’autres domaines pour bénéficier de leurs expertises.

Puisque je me spécialise davantage dans la mécanique électrique, je vais chercher des ressources allant de la chimie à l’informatique. C’est une chance qu’on a ici, au 3IT, d’avoir des gens provenant de domaines différents, avec qui nous pouvons interagir facilement.

Quel impact désirez-vous avoir sur le monde?

J’ai toujours aimé aider les autres. D’ailleurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles je suis technicien. Les gens font appel à moi lorsqu’ils rencontrent un problème sur un équipement pour obtenir de l’aide et trouver une solution à ce problème qui les empêche de continuer leur projet. Donc, si j’ai un impact proche, sur des gens qui réalisent des publications scientifiques à l’échelle internationale, et bien j’ai aussi un impact à l’international.


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