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Les notes de Jean-François Latour résonnent en Chine

Le pianiste concertiste Jean-François Latour a offert deux concerts accompagnés de chanteurs et chanteuses d'opéra de renom en Chine.
Le pianiste concertiste Jean-François Latour a offert deux concerts accompagnés de chanteurs et chanteuses d'opéra de renom en Chine.

La musique a amené le pianiste concertiste Jean-François Latour aux quatre coins de la planète depuis le début de sa carrière. Dernier arrêt en liste pour le responsable du cheminement en interprétation classique à l’École de musique : la Chine!

Du 15 au 25 décembre, le professeur suppléant à l’Université de Sherbrooke a effectué une courte tournée, faisant notamment résonner des notes dans les enceintes de deux des plus belles salles de concert du pays, soit le Shenzhen Poly Theater et le Shanghai Oriental Art Center. Il s’agissait du troisième séjour en Chine pour celui qui a également joué au Japon, en Afrique du Sud et dans plusieurs grandes villes d’Europe et d’Amérique du Nord, incluant Paris, Toulouse, Genève, Hambourg, Bruxelles, Washington D.C., Baltimore, Chicago Toronto et Montréal.

«La musique classique est en plein essor actuellement en Chine. Beaucoup d’enfants apprennent la musique et accompagnent leurs parents aux concerts du soir. C’est notre public du futur!» explique d’entrée de jeu celui qui était accompagné de chanteurs et chanteuses d’opéra de renom durant ses principaux concerts à Shenzhen et Shanghai. «Les Chinois ont également beaucoup investi dans leurs salles de concert, parmi les meilleures que j’ai visitées dans ma carrière.»

Transmettre ses connaissances

Shanghai Oriental Art Centre
Shanghai Oriental Art Centre

La pédagogie étant au cœur de ses motivations musicales, Jean-François Latour a profité d’un concert solo à l’Université de Shenzhen pour offrir une classe de maître à quatre jeunes pianistes avides de savoir. Une cinquantaine d’autres musiciens ont assisté à la séance.

«Des expériences comme celle-là enrichissent mon enseignement lorsque je reviens en Occident, affirme le professeur. De mon côté, je peux aider les étudiants en leur transmettant mes connaissances au niveau de l’expression, de la compréhension de l’esthétique des différents styles musicaux. Quant à eux, ils m’apportent beaucoup, notamment par leur façon de travailler. Ils sont très travaillants et rigoureux dans tout ce qu’ils font.

«Dans le fond, ils veulent apprendre. C’est très gratifiant et plaisant d’avoir des échanges avec les étudiants et professeurs là-bas», ajoute-t-il, tout en soulignant qu’il a dû recourir aux services d’un interprète afin de communiquer efficacement avec ses interlocuteurs durant sa classe de maître.

Échanges Shenzhen-Sherbrooke?

Celui qui enseigne à l’École de musique depuis cinq ans souhaiterait établir une sorte de partenariat entre l’Université de Sherbrooke et l’Université de Shenzhen afin de permettre à des étudiants chinois de venir parfaire leur art au Canada.

«C’est un projet à long terme parce qu’il y a beaucoup de barrières, principalement au niveau de la langue, indique Jean-François Latour. Il y a cependant un filon intéressant à développer, minimalement en organisant des classes de maître là-bas sur une base annuelle.»


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