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Journée internationale de la musique

L'École de musique reconnaît l'excellence de ses étudiants

Photo : François Lafrance

Le vendredi 30 septembre, pour une 14e année consécutive, l'École de musique de l'UdeS a convié ses adeptes à un midi-concert dans le but de célébrer la Journée internationale de la musique et de souligner la réussite et l'excellence de ses étudiants. Une somme totalisant 4 500 $ a été octroyée à cinq talentueux interprètes.

«Ces bourses permettent de récompenser nos talents d'ici, mais surtout de les encourager à poursuivre leurs études avec nous, à l'Université de Sherbrooke. Lorsque nous avons de tels virtuoses, nous voulons absolument les garder», a expliqué Anick Lessard, directrice de l'École de musique. Ces paroles expriment bien le ton de cette cérémonie remplie d'émotions et de fierté, palpables chez les boursiers, le corps professoral et les donateurs.

Les cinq récipiendaires se sont dits honorés de cette belle reconnaissance. À l'exception de Jean-Charles Côté (direction chorale), qui n'était pas accompagné de son groupe de chanteurs, les boursiers ont offert une prestation aux convives : Rosie-Anne Bérubé-Bernier (soprano), Julien Horbatuk (baryton), Hubert Lupien (bassiste jazz) et Jonathan Turgeon (pianiste jazz).

Une première cette année, l'auditoire a eu droit à deux compositions inédites : la Composition no 8 d'Hubert Lupien et Les jours roses de Jonathan Turgeon.

Les bourses proviennent de la Fondation de l'Université de Sherbrooke, de la Fondation du Lac-Massawippi et des donateurs Martial et Lise Carbonneau, offrant la bourse d'excellence Christian-Carbonneau. Elles visent à récompenser les étudiants qui se démarquent tant par leurs performances académiques que par leur talent musical et à les encourager à poursuivre leurs études.

Cette journée internationale a été mise sur pied par l'UNESCO afin de reconnaître l'impact important de la musique sur l'humanité, qui permet de renforcer les liens de paix et d'amitié qui unissent les peuples. «On devrait enseigner la musique comme langue seconde dans toutes les écoles de la terre. Peut-être en viendrait-on ainsi à l'harmonie entre tous», a plaidé Anick Lessard pour conclure la cérémonie. Une phrase qui résume bien le caractère universel et la portée de cet art.