Une interface iono-électronique pour la communication avec le vivant - IONOS

Une subvention d'une valeur de 1,9 millions d'euros a été accordée par le Conseil Européen de la Recherche à un chercheur de l'UMI-LN2 pour le développement d'une interface iono-électronique pour la communication avec le vivant.

Le développement d’une électronique permettant de communiquer efficacement avec les systèmes de neurones biologiques représente un enjeu majeur pour la recherche actuelle.

Cet objectif soulève à la fois des questions fondamentales relatives à la nature de l’information à traiter (comment l’exploiter, quelle représentation choisir) ainsi qu’appliquées au niveau des technologies à utiliser (comment transmettre, recevoir cette information efficacement et comment la stocker). Le projet IONOS propose une approche globale de ce problème en développant à la fois une électronique adaptée basée sur les (nano)composants iono-électroniques permettant une transduction optimale des signaux biologiques vers le monde artificiel, et un paradigme de calcul s’inspirant des principes de traitement et de stockage de l’information observés en biologie (le calcul neuromorphique).

Cette recherche largement interdisciplinaire allant des nanotechnologies et nouveaux matériaux jusqu’à la biologie et sciences cognitives, sera réalisée en partenariat entre les laboratoires IEMN de Lille (France), le LN2 de Sherbrooke (Canada) et le laboratoire JPArc  de Lille, leaders respectifs en nanotechnologies, intégration de systèmes de composants et réseaux de neurones biologiques.

• Chercheur principal: Fabien ALIBART
• Montant de l’allocation: 1 898 520 €
• Durée: 5 ans
• Date de début prévue: automne 2018
• Laboratoires référents: IEMN (Lille, France) 80% / UMI-LN2 (Sherbrooke, Canada) 20%
• Laboratoires associés: JPArc (Lille, France)
• Collaborateurs UMI-LN2: Dominique Drouin, Serge Ecoffey, Céline Verchère
• Collaborateurs IEMN : Yannick Coffinier, David Guerin, Vincent Thomy

Fabien Alibart a obtenu son doctorat en science des matériaux à l’Université de Picardie Jules Verne en 2008. Après ses expériences postdoctorales à l’IEMN de Lille et à l’Université de Santa Barbara (D. Strukov’s group) où il développe les composants et circuits neuromorphiques, il rentre au CNRS en 2012 à l’IEMN. Il y développe de nouvelles technologies organiques/inorganiques pour le calcul bio-inspiré.

Il rejoint en 2017 l'UMI-LN2 à l’université de Sherbrooke (Canada) en tant que professeur associé pour l’intégration de nanocomposants avancée

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