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Un programme renouvelé

Baccalauréat en sciences du multimédia et du jeu vidéo*

Photo : Université de Sherbrooke

Qu’ont en commun le jeu vidéo, la cartographie du cerveau humain et le calcul de la coupe d’un tronc d’arbre? Ces trois domaines ont besoin d’informaticiennes et informaticiens pour arriver aux résultats désirés. Autrefois nommé le baccalauréat en sciences de l’image et des médias numériques, le programme qui forme les personnes qui œuvrent dans ces domaines se renouvelle et change de nom pour s’appeler baccalauréat en sciences du multimédia et du jeu vidéo*.

Le mot « multimédia » dans le titre du programme décrit les possibilités qui s’offrent aux étudiantes et étudiants qui le suivent. En effet, l’analyse et le traitement d'images, la synthèse d'images, l’imagerie médicale et la vision par ordinateur présentent une partie essentielle de la formation. « Les connaissances de nos diplômées et diplômés peuvent s’appliquer à une foule de domaines, commente Pr Gabriel Girard, directeur du Département d’informatique. Les personnes suivant le programme, au contact de nos chercheuses et chercheurs en imagerie médicale, en vision par ordinateur ou encore en domotique, découvrent des applications et des intérêts qu’elles ne connaissaient pas auparavant. »

Carré de sable interactif, créé par deux étudiantes en fin de programme.
Carré de sable interactif, créé par deux étudiantes en fin de programme.
Photo : Michel Caron

Pour ce qui est des mots « jeu vidéo », ils représentent une orientation existante du programme vers les moteurs du jeu vidéo vers laquelle le Département d’informatique veut mettre de l’emphase. La contribution des informaticiennes et informaticiens qui travaillent dans ce domaine peut se diviser en trois axes principaux, soit : la mécanique du jeu, le moteur de jeu et les outils connexes au jeu.

« Bien que le grand public n’associe pas nécessairement la science avec ce domaine, elle demeure essentielle à la création de nouveaux projets. L’objectif de la formation du bac en sciences du multimédia et du jeu vidéo* est de comprendre les fondements scientifiques des techniques utilisées dans le  domaine, conclut Gabriel Girard. Ainsi, les mathématiques, les connaissances en physique et, bien entendu, en informatique, sont essentielles à la création de jeux et d’autres divertissements. »

Une grande partie des étudiantes et étudiants de l’ancienne mouture du baccalauréat obtenait déjà des stages en jeu vidéo et plusieurs de ses diplômés travaillent dans ce domaine après leur formation. « Le programme renouvelé permettra à nos finissantes et finissants qui choisissent la sphère du jeu vidéo d’être encore plus spécialisés à leur entrée sur le marché du travail, ajoute Pr Girard. Cela dit, cette formation ouvre la voie à une panoplie de domaines, comme celui de la santé, de l’industrie ou d’autres formes de divertissements. Le taux de placement de nos finissantes et finissants est de près de 100 %. »

Les domaines principaux de l’informatique dans le jeu vidéo

La mécanique du jeu 
(gameplay) consiste en l’implémentation de toutes les règles gouvernant le monde virtuel du jeu. Cela comprend, entre autres, la stratégie de jeu, les actions des personnages, la logique des activités, les contrôleurs (manette, souris...), etc.

Le moteur de jeu (game engine) est un environnement de développement qui fournit aux créateurs de jeux l'ensemble de fonctionnalités nécessaires pour concevoir des jeux rapidement et efficacement. Les fonctionnalités de base fournies sont un moteur de rendu graphique 2D/3D, un simulateur physique (détection de collision, gravité, application de forces sur les objets, etc.), la gestion du son (environnement, 3D, musique), la gestion des animations, l’intelligence artificielle, la communication réseau, la gestion mémoire, la gestion des mondes virtuels, etc. La plupart des développeurs de jeu réutilisent et adaptent le même engin de jeu pour créer des jeux pour différentes plateformes (téléphone, web, console, ordinateur).

Les outils connexes permettent, entre autres, de créer les différents éléments artistiques du jeu, tel que la création des modèles 3D, des dessins 2D, du son, etc.

*Sous réserve d’approbation ministérielle.




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