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Transport en commun

La FEUS et le REMDUS contribuent au maintien du libre accès

Les deux principales associations étudiantes acceptent la demande de contribution de l'UdeS pour maintenir le libre accès au transport en commun.
Les deux principales associations étudiantes acceptent la demande de contribution de l'UdeS pour maintenir le libre accès au transport en commun.
Photo : Michel Caron

Les étudiantes et étudiants de l'UdeS acceptent de faire leur part afin de maintenir le programme d'accès libre au transport en commun et renouveler l'entente avec la Société de transport de Sherbrooke (STS) qui expire le 30 avril. Devant la hausse constante du coût de ce programme, l'UdeS demandait aux étudiants d'assumer à l'avenir au moins la moitié des coûts du libre accès. Les étudiants de 1er cycle membres de la Fédération étudiante (FEUS), ainsi que ceux des cycles supérieurs membres du Regroupement des étudiants de maîtrise, de diplôme et de doctorat (REMDUS), ont accepté le principe d'une contribution graduelle, qui débutera dans un premier temps par une contribution de 15 $ au trimestre d'été. La contribution sera ensuite de 27 $ au trimestre d'automne et, à partir de 2011, cette somme de 27 $ sera indexée au taux appliqué pour tous les tarifs de la STS. L'indexation s'appliquera aussi à la contribution assumée par l'UdeS.

L'entente vaudra également pour les étudiantes et étudiants inscrits à l'Université du troisième âge. Ces frais ne seront appliqués qu'aux étudiantes et étudiants inscrits aux campus de Sherbrooke et ne seront pas appliqués à celles et ceux qui sont inscrits à un trimestre de stage coopératif.

Entente raisonnable selon la FEUS

Dans un billet publié sur le site Internet de la FEUS le 13 avril, le vice-président aux communications, Gabriel Paquin, a rappelé que la Fédération a négocié assidûment avec la direction de l'Université ces deux derniers mois «afin d'en arriver à une entente raisonnable et satisfaisante pour les deux parties. D'immenses efforts ont été déployés en ce sens et c'est avec fierté que nous pouvons maintenant annoncer l'aboutissement de toutes ces discussions», indique-t-il.

«La FEUS s'est dite attristée d'ainsi devoir ajouter au fardeau financier, déjà considérable, des étudiants. Le sous-financement chronique des universités ne lui a malheureusement pas laissé le choix : la pérennité du service de libre-accès au transport en commun ne pouvait être assurée que par la contribution des étudiants au paiement de celui-ci», poursuit le porte-parole.

Sondage populaire au REMDUS

Du côté du REMDUS, le président David Maurice explique que l'assemblée a pris sa décision en fonction des résultats d'un vaste sondage auquel 885 des 6000 membres de regroupement ont répondu : 65 % d'entre eux se sont dits d'accord avec la contribution demandée par l'UdeS. «Nous accordions une grande importance à consulter nos membres sur cette question et au fait que l'Université diffuse de l'information en ligne sur le sujet afin de permettre à nos membres de se prononcer en toute connaissance de cause, a commenté David Maurice. La forte participation au sondage montre bien l'intérêt de nos membres pour ce dossier, et nous avons voté en fonction de l'opinion exprimée par nos membres.»

Facture liée au succès du programme

Instauré en 2004, l'accès universel au transport en commun a connu un vif succès dès le départ. La croissance de la demande et des services offerts a pratiquement fait doubler la facture qui était jusqu'à maintenant assumée par l'Université. Dans l'entente qui la liait à la STS, l'Université s'engageait à compenser le transporteur en fonction de l'augmentation de la demande générée par le transport des étudiantes et étudiants. De 850 000 $ au début, la STS exige désormais 1,6 M$ pour renouveler l'entente. Confrontée à des perspectives budgétaires extrêmement serrées, l'Université n'avait plus les moyens d'assumer seule cette facture.

«Bien que l'accord ait pour répercussion une augmentation des frais institutionnels obligatoires de chaque étudiant, il aura permis d'assurer la continuité d'un service de libre-accès au transport en commun qui fait, encore aujourd'hui, bien des jaloux! (…) Au final, les bénéfices découlant de l'existence du service valent bien la contribution financière étudiante!» conclut le vice-président de la FEUS dans le billet adressé à ses membres.

À la suite de l'appui des deux principales associations étudiantes, le comité de direction de l'UdeS recommandera au conseil d'administration d'entériner le renouvellement de l'entente avec la STS lors de la séance du 26 avril.


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