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Sécurité de l'information

L’UdeS assure la formation continue des employés du gouvernement

Le professeur Abdelhaq Elbekkali est coordonnateur pédagogique du projet.
Le professeur Abdelhaq Elbekkali est coordonnateur pédagogique du projet.

Les services en ligne du gouvernement du Québec soulèvent des questions liées à la protection de la vie privée. Le gouvernement a mis en place plusieurs mesures pour sécuriser le patrimoine informationnel. Or, de toutes les sources de risque, l’aspect humain demeure le facteur critique de la gestion de la sécurité. Québec a donc entrepris d’assurer le développement continu des compétences de son personnel. Et pour y parvenir, il s’est tourné vers l’Université de Sherbrooke.

Une équipe renommée pour son expertise

Depuis le début du printemps, l’Université de Sherbrooke déploie une série de séminaires offerts aux professionnels et aux gestionnaires du gouvernement qui travaillent en sécurité de l’information par le biais du Centre de leadership et de développement des compétences (CLDC), qui est une direction du Centre de services partagés du Québec. L’ambitieux programme de formation a été conçu grâce aux expertises conjuguées d’une solide équipe de spécialistes issus des facultés d’administration et de génie, ainsi que du Centre universitaire de formation continue de l’UdeS (CUFC).

«L’équipe de l’Université de Sherbrooke a su comprendre la complexité de notre besoin, indique Yvan Lauzon, coordonnateur du projet du Centre de services partagés du Québec. Nous avons aujourd’hui un programme adapté aux fonctions de nos divers professionnels en sécurité de l’information.» Le Centre de leadership et de développement des compétences a pour mandat de supporter le développement des compétences dans la fonction publique québécoise en offrant des services tels que des activités de formation et de réseautage. L’entente qui lie l’UdeS et le CLDC s’échelonne sur trois ans; à terme, le programme aura contribué à accroître les compétences de divers professionnels en sécurité de l’information et aux gestionnaires ayant des responsabilités en la matière.

«La qualité de nos programmes de 2e cycle en gouvernance, audit et sécurité des technologies de l'information est confirmée par la confiance que le CLDC nous accorde», souligne Abdelhaq Elbekkali, qui a mis sur pied le programme en question à la Faculté d’administration de l’UdeS. Le professeur Elbekkali assure le rôle de coordonnateur pédagogique du projet de formation, tant pour le volet relié à la Faculté d’administration que pour celui relié à la Faculté de génie.

Le rôle de la Faculté d’administration a été d’élaborer les contenus couvrant les domaines des gestions stratégique, administrative et organisationnelle de la sécurité. La Faculté de génie, pour sa part, s’est occupée des contenus relatifs au développement de solutions et aux activités opérationnelles de sécurité. Et depuis le début des cours, chacune des facultés fournit les ressources enseignantes dédiées aux thématiques qu’elles ont développées.

La complexité de la formation sur mesure

Les employés gouvernementaux visés par le programme interviennent en gestion ainsi que dans le développement de solutions opérationnelles de sécurité. Le défi, pour l’équipe de l’UdeS, était donc double : non seulement le programme devait-il tenir compte des différents niveaux hiérarchiques, mais il devait aussi s’adapter aux degrés de compétences et aux diverses fonctions des groupes d’employés ciblés.

Les gestionnaires, à titre d’exemple, ne sont pas des spécialistes de la sécurité; la solution offerte devait ainsi s’adapter à leur niveau d’implication. Il a donc fallu découper la matière de façon à offrir un cheminement souple, «à la carte», qui s’arrime aux besoins de chaque employé. La formation devait également être axée sur les savoir-faire et sur des dimensions pratiques afin de pouvoir être appliquée rapidement en milieu de travail.

«Par cette entente, l’Université démontre bien ses expertises en sécurité de l’information, rappelle Serge Allary, directeur du Service de soutien à la formation, auquel le Centre universitaire de formation continue fait partie. Mais elle démontre aussi, par la contribution du CUFC et de celle des facultés concernées, sa capacité à répondre, sur mesure, aux besoins des organisations.»