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Grâce à un don de 250 000 $ de la Banque Scotia

La Clinique en environnement de l’UdeS multiplie ses mandats

Sherbrooke, le 24 mai 2022 – La Clinique en environnement de l’UdeS offre une occasion d’apprentissage hors du commun à la communauté étudiante inscrite à un programme en environnement de l’Université de Sherbrooke. Les organisations, sensibilisées à l’importance d’adopter des pratiques plus écoresponsables, bénéficient gracieusement de l’expertise de cette relève allumée. La Clinique est maintenant en mesure de décupler ses activités grâce à une importante contribution de 250 000 $ de la Banque Scotia, qui en devient le partenaire présentateur.

« La Banque Scotia souhaite investir dans les communautés où elle exerce ses activités », souligne Geneviève Brouillard, première vice-présidente, Région Québec et Est de l’Ontario à la Banque Scotia. « Puisque nous allons bientôt ouvrir une succursale à Sherbrooke, un partenariat avec l’Université de Sherbrooke s’avère donc naturel et sa Clinique en environnement rejoint les engagements en matière de développement durable que nous avons récemment annoncés », ajoute Geneviève Brouillard.

« Se familiariser avec les besoins de la communauté et constater les retombées concrètes de leur travail, c’est motivant pour les étudiantes et étudiants. Quant aux organisations aux prises avec de nouveaux défis en environnement, c’est un coup de pouce qui est le bienvenu. Nous observons à quel point il est important d’établir des liens significatifs entre nos étudiants et la collectivité. Un don comme celui de la Banque Scotia, tout en assurant le développement de la Clinique, permet d’augmenter le nombre de mandats réalisés chaque session. C’est toute la communauté qui en bénéficie », mentionne la professeure Madeleine Audet, directrice du Centre universitaire de formation en environnement et développement durable de l’UdeS (CUFE).

Des retombées concrètes pour les organismes

Les organismes situés à travers le Québec qui décident de proposer des mandats à la clinique bénéficient de l’expertise de cette relève en environnement tout à fait gratuitement. À la session d’hiver, plusieurs d’entre eux ont manifesté leur grande satisfaction d’avoir bénéficié de l’expertise étudiante.

Sylvie Chamberland, du Carrefour solidaire Centre communautaire d’alimentation, témoigne de l’importance du mandat d’analyse des retombées d’activités d’agriculture urbaine réalisé par Laurence Pageau. « Depuis le début de la mise en place du projet, nous avions une idée des retombées sur l’environnement, mais nous n’avions pas les ressources financières ou humaines pour établir une analyse complète. La clinique nous permet d’avoir un rapport qui correspond exactement à la réalité du projet, ce qui nous permettra d’améliorer nos pratiques. »

Nathalie Gendron, du Camp Bouffe-Nature, abonde dans le même sens : « Le mandat réalisé par Matisse Nadeau-Décarie a permis de trouver des idées intéressantes pour la création d’ateliers portant sur l’environnement pour les enfants qui fréquentent le camp de jour. Il aurait été difficile pour l’organisme d’engager un employé avant la période estivale. »

Pour sa part, Cindy Jones, de la MRC de Melbourne, a pu mieux orienter les démarches préliminaires à entreprendre pour un projet de sentier pédestre rustique et de piste cyclable. « Cette collaboration nous a fait réaliser que nous devions mieux définir le projet et nous concentrer sur le sentier pédestre. » Elle croit que le rapport reçu de Marianne Aubertin sera très bénéfique pour la poursuite du projet par la municipalité.

Une expérience formatrice pour les étudiantes et les étudiants

Les étudiantes et les étudiants qui participent à la clinique sont mandatés pour des projets rémunérés d’une durée de 25 à 50 heures, réparties sur la durée d’une session. Ils peuvent ainsi progresser au rythme qu’ils souhaitent, sans que leurs études en soient affectées. L’équipe de la Clinique est là pour les guider et les conseiller, au besoin.

Tout au long du mandat qui leur est confié, ils occupent le rôle de véritables chargés de projets : ils proposent une offre de service, mettent en œuvre les différentes étapes, réalisent les suivis nécessaires et rencontrent les clients pour s’assurer de répondre le mieux possible à leurs besoins. Ils ont alors un avant-goût de ce qu’ils vivront lorsqu’ils rejoindront le marché du travail.

Pénélope Côté a pu réaliser un mandat pour le Regroupement du parc du Mont-Bellevue, qui consistait à développer une politique sur les événements écoresponsables. Elle a eu la chance de mettre en pratique plusieurs connaissances acquises durant son parcours académique, mais aussi d’en apprendre davantage sur la rédaction d’une politique et la norme entourant la gestion d’événements responsables.

Marianne Aubertin, qui réalisait un mandat pour la MRC de Melbourne, souligne aussi le côté très formateur de son expérience qui lui a notamment permis de réaliser un mandat professionnel en tant que consultante et de perfectionner son savoir en gestion de projets.

La consolidation et l’acquisition de connaissances et de compétences représentent une composante importante de la clinique qui motive grandement les étudiants à s’engager dans ses activités.

En somme, grâce au don de 250 000 $ de la Banque Scotia, les retombées positives se multiplient autant pour les organismes que pour les étudiantes et les étudiants.

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Renseignements :

Isabelle Huard, conseillère en relations médias
Service des communications | Université de Sherbrooke
819 821-8000 poste 63395 | medias@USherbrooke.ca


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