Aller au contenu

Contribution de 2 M$ d’Affaires mondiales Canada

Améliorer le pouvoir économique des femmes du Mali rural

Le projet souhaite mettre de l'avant le développement du leadership des femmes dans les chaînes de valeur des semences agricoles par la création d’une communauté de pratique forte, et le renforcement des compétences des instances de gouvernance et des acteurs communautaires devant l’accompagner.
Le projet souhaite mettre de l'avant le développement du leadership des femmes dans les chaînes de valeur des semences agricoles par la création d’une communauté de pratique forte, et le renforcement des compétences des instances de gouvernance et des acteurs communautaires devant l’accompagner.
Photo : Fournie

Une collaboration entre le Centre d’applications et de recherches en télédétection (CARTEL) de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) et l’École de gestion mènera à un projet qui vise à améliorer le pouvoir économique des femmes dans les communautés rurales du Mali.

Le professeur Kalifa Goïta (chercheur principal) et la professeure Ramata Magagi, tous deux du CARTEL et du Département de géomatique appliquée de la FLSH, ainsi que le professeur Michel Lafleur du Département de management et de gestion des ressources humaines de l’École de gestion seront responsables de ce projet, qui s'échelonnera sur 5 ans et qui pourra compter sur une contribution de 2 millions de dollars de la part d'Affaires mondiales Canada.

Le projet intitulé La chaîne des semences agricoles pour le pouvoir des femmes rurales (projet CSAP) répond à un besoin exprimé par les populations rurales et vise à améliorer le pouvoir économique des femmes en les intégrant et en les accompagnant dans le secteur à très fort potentiel des semences agricoles, où elles sont pratiquement absentes.

Arrimé à la politique d’aide internationale féministe du Canada, et aux priorités du gouvernement du Mali, le projet place les expertises avérées de ces deux facultés de l’Université de Sherbrooke dans les domaines de la géomatique et du développement et de la gestion des coopératives au service de la résilience agricole des femmes rurales vulnérables du Mali. Le projet renforcera plus de 30 organisations locales qui défendent les droits des Maliennes, et permettra de rejoindre 25 000 bénéficiaires, majoritairement des femmes rurales.

Le projet La chaîne des semences agricoles pour le pouvoir des femmes rurales fera appel à l’expertise du Cartel de la Faculté des lettres et sciences humaines ainsi que celle du Département de management et de gestion des ressources humaines de l’École de gestion.

Le projet La chaîne des semences agricoles pour le pouvoir des femmes rurales fera appel à l’expertise du Cartel de la Faculté des lettres et sciences humaines ainsi que celle du Département de management et de gestion des ressources humaines de l’École de gestion.


Photo : UdeS - Michel Caron

L’initiative repose sur deux piliers mis en œuvre sur 5 ans dans 20 communes rurales de la région de Koutiala :

  1. Le développement du leadership des femmes dans les chaînes de valeur des semences agricoles (par la création d’une communauté de pratique forte, et le renforcement des compétences des instances de gouvernance et des acteurs communautaires devant l’accompagner).
  2. L’appropriation par les femmes rurales des pratiques et techniques agricoles climato-intelligentes pour la production durable des semences. Conformément à la Loi sur la responsabilité en matière d’aide officielle du Canada, l’initiative réduira la pauvreté des femmes rurales, tout en mettant les questions d’égalité des genres, de droits des femmes et d’environnement au centre des préoccupations.

Le projet s’appuie sur divers collaborateurs au Mali, dont l’ONG Association Malienne pour l’Éveil au Développement Durable (ONG AMEDD), qui est le partenaire local principal. Créée en 1998, cette ONG se concentre essentiellement sur le secteur agricole, avec comme orientations particulières le développement durable et la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Elle sera responsable de la mise en œuvre du projet CSAP sur le terrain et de la coordination des interventions des autres partenaires et collaborateurs locaux.

Dans 5 ans, nous souhaitons que les femmes rurales soient organisées dans des centres d’agrégation et de services agricoles semenciers, et développent un leadership et un pouvoir économique réels dans la chaîne des semences agricoles, de la production durable à la commercialisation.

Pr Kalifa Goïta, professeur-chercheur au CARTEL

Développement du projet

L’élaboration du projet a été possible grâce à une collaboration intense entre les chercheuses et chercheurs, USherbrooke International et l’ONG AMEDD partenaire au Mali. Le travail de coordination et de suivi de USherbrooke International a été primordial. Le montage de la proposition a également bénéficié des conseils d’experts du Centre interdisciplinaire de développement international en santé (CIDIS) de l’Université.


Informations complémentaires