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Fellowship en soins intensifs à visée communautaire

Innovation pédagogique : une formation adaptée pour mieux soigner la COVID-19

Le Pr Michaël Mayette et son équipe visitent un patient aux soins intensifs avant la pandémie.
Le Pr Michaël Mayette et son équipe visitent un patient aux soins intensifs avant la pandémie.
Photo : UdeS - Martin Blache

La pandémie actuelle a mis au grand jour le besoin d’avoir des cliniciens compétents en soins critiques partout au Québec, même dans les plus petits hôpitaux. En effet, les grands centres, débordés avec un nombre grandissant de patients, ne peuvent plus recevoir les cas graves des régions. Ces patients, souvent gravement malade, doivent pouvoir compter sur une équipe médicale adéquate, compétente et bien formée.

Sachant fort bien que la COVID-19 peut apporter son lot de défis et de complications, une équipe de professeurs intensivistes de l’Université de Sherbrooke a rapidement mis sur pied un programme de fellowship spécialisé, visant à compléter la formation de médecins désirant pratiquer des soins intensifs en région. Le besoin, criant en ce moment, existait certainement avant la COVID et continuera sans doute aussi après.

« Ce fellowship, unique au Québec, s’adresse particulièrement aux internistes, pneumologues, anesthésistes, médecins de famille qui n’ont pas de formation spécifique en soins intensifs et qui désirent développer cette expertise. D’une durée de six mois, le stage s’offre dans les deux hôpitaux de Sherbrooke », explique le Pr Michaël Mayette, médecin interniste-intensiviste au CIUSSS de l’Estrie – CHUS et professeur responsable de la formation à la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

« La Faculté soutient pleinement ce programme qui a été conçu pour répondre à un besoin qu’a mis en relief la situation pandémique actuelle. Ce programme est la représentation parfaite du premier objectif de la planification stratégique de la Faculté, soit d’adapter la formation aux besoins sociaux actuels et émergents. Nous espérons que plusieurs médecins adhéreront à cette formation dans les prochains mois, car nous sommes assurés que ces cliniciens pourront mieux assumer des rôles de leader en soins critiques dans les milieux intermédiaires ou de région », conclut le Pr Matthieu Touchette, vice-doyen aux études médicales postdoctorales.


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