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Événement Idéathon : une première édition réussie

La force étudiante UdeS en action pour la communauté

Photo : Nora Moumanis, collaboratrice

Une idée à la fois, la communauté étudiante s’est unie pour changer le monde, les 11 et 12 février derniers. Sur le thème « Agir pour des communautés durables », plus de 30 personnes étudiantes de disciplines différentes ont analysé des enjeux d’organisations de la région invitées pour l’occasion, sous l’angle du développement durable. Lors de cette première mouture de l’événement Idéathon, la magie a opéré le temps d’une fin de semaine.

Une vitalité au service de réels enjeux

Un organisme, un enjeu et deux jours pour développer des pistes d’idées : réunis au Studio de création — Fondation Huguette et Jean-Louis Fontaine tôt samedi matin, les participantes et participants ont entrepris leur mandat. Chaque équipe étudiante devait écouter une organisation et discuter de ses enjeux. La vivacité était palpable, et les cerveaux s’échauffaient.

Pour l’occasion, les membres de l’organisation avaient invité les initiatives régionales suivantes :

Photo : Nora Moumanis, collaboratrice

Une belle diversité d’enjeux a animé les discussions. Les organismes ont laissé entre les mains des personnes étudiantes une problématique réelle liée à l’un des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Ils ont ainsi pu observer les universitaires s’approprier le projet et y ajouter leurs couleurs.

Pour Julien Lamarche, conseiller à l’entrepreneuriat au vice-rectorat à la valorisation et aux partenariats et membre de l’équipe organisatrice, c’était le clou du spectacle :

Ce qui est motivant en organisant un événement comme celui-là, c’est de savoir qu’on a la chance de bâtir une communauté de gens qui ont envie de se mettre en action, tout en leur donnant les outils et en leur ouvrant le réseau pour le faire.

Outiller la relève de façon durable

Photo : Nora Moumanis, collaboratrice

Toujours lors de la première journée, les personnes participantes ont parcouru le grand chemin de l’idéation, au cours duquel plusieurs ateliers de formation ont bonifié leur coffre à outils. Pour commencer, Céline Verchère de l’École de politique appliquée a offert une formation sur l’écoute active afin de préparer les participantes et participants à interviewer les organisations. Par la suite, David King-Ruel, chargé de cours au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE), a offert une présentation sur la pensée systémique et la cartographie d’une problématique complexe.

Cette méthodologie a aidé les équipes à comprendre le système entourant leur enjeu afin de développer des solutions durables et éviter des conséquences imprévues et non voulues. Clément Moliner-Roy, conseiller à l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’UdeS, a mis la main à la pâte lors du dernier atelier en abordant l’idéation sur l’intervention dans un système. Les équipes ont profité de l’atelier pour générer des idées d’actions et mesurer les différents niveaux d’impact de ces initiatives.

J’ai grandement apprécié les outils et techniques partagés pour favoriser l’émergence des idées. La collaboration et les efforts du comité organisateur ont permis d’offrir un événement de qualité aux personnes participantes et aux organismes présents.

Catherine Trottier, étudiante à la maîtrise en gestion systémique des milieux naturels

Lumière sur les résultats : une communauté sensibilisée

Photo : Nora Moumanis, collaboratrice

Pour couronner une fin de semaine haute en idées, le dimanche, chaque équipe a exposé le fruit de sa réflexion. Par le biais d’une courte présentation, ils ont mis en lumière les pistes de solutions soigneusement élaborées. C’est à ce moment que la combinaison des différentes disciplines a brillé. Par la diversité des équipes, une confrontation des visions et des idées a donné lieu à des discussions très riches, permettant aux groupes de voir des angles morts. Certains ont été sensibilisés sur des enjeux loin de leur cursus, ce qui a positivement stimulé les séances de remue-méninges.

Pour Christian Bibeau, directeur général de Moisson Estrie, qui a collaboré avec des étudiantes et étudiants de sciences, sciences humaines ainsi que génie, ces types de discussions sont importantes :

Je trouvais que l’idée était bonne de commencer un projet sans qu’il y ait un objectif précis à atteindre. Normalement, tout est attaché à un résultat. Ici, on s’assied, on parle de sujets et l’on crée des pistes. À partir de là, on verra ce qui en découle.

Or la pression d’avoir des résultats rapidement ne fait pas partie de l’ADN de l’Idéathon. C’est dans un objectif d’engagement, de sensibilisation et de réflexion que s’est dessinée la fin de semaine : cette philosophie a porté l’événement.

Lors de la séance de réseautage, déjà, plusieurs pensaient à des suites possibles, alors c’est bon signe !

Julien Lamarche

L’Idéathon a été organisé par l’Université de Sherbrooke, avec la participation de ses ressources entrepreneuriales : l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’UdeS, le Concours Createk — Famille J.R. André Bombardier, Enactus Sherbrooke et le Pôle de formation en coopération internationale.

Cet événement a été rendu possible grâce à la contribution du programme Experience Ventures. Nous tenons à souligner l’apport de l'Université de Calgary, qui pilote le programme au Canada, ainsi que la participation du gouvernement du Canada dans le financement de l’initiative d’apprentissage innovant intégré au travail.



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