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Vers la Réserve naturelle universitaire du parc du Mont-Bellevue

Des investissements et des avancées concrètes

Photo : Michel Caron - UdeS

Aménagements durables de sentiers, nouvelle signalisation, présence d’agents de sensibilisation, suivi de l’intégrité écologique : le moins qu’on puisse dire, c’est que le projet de réserve naturelle universitaire prend forme concrètement au parc du Mont-Bellevue, et ce, au moment même où la montagne connaît une hausse importante d’achalandage dans le contexte de la pandémie.

Si tout le monde a grandement besoin de prendre l’air, la montagne, elle, avait besoin qu’on la traite aux petits soins. C’est ce qui est fait depuis déjà l’an dernier avec, entre autres, les projets de revitalisation du réseau de sentiers pédestres et de vélo de montagne. Les sentiers illicites sont maintenant fermés, certains secteurs sont en voie de reboisement, et les usagères et usagers sont sensibilisés à l’usage durable du parc par une équipe étudiante chevronnée, qui sillonnent les sentiers pour propager les bonnes pratiques.

Les travaux prévus dans une première phase d’aménagement comportent environ 3 km de sentiers pédestres rustiques et 2,5 km de sentier de vélo de montagne.

Au cours de la dernière année, la réalisation d’études sur le terrain et le travail de concertation avec les membres de l’Alliance pour la réserve naturelle  universitaire du Mont-Bellevue ont vraiment permis d’avancer pour réaliser le projet de réserve. Nous sommes vraiment fiers du travail accompli pour concilier les besoins, les usages et l’intégrité écologique du Parc.

Denyse Rémillard, rectrice adjointe et vice-rectrice à l’administration et au développement durable

Les travaux prévoient notamment de relier le réseau de vélo de montagne du secteur Bellevue à d'autres sites.

Les travaux prévoient notamment de relier le réseau de vélo de montagne du secteur Bellevue à d'autres sites.


Photo : Michel Caron - UdeS

Les deux propriétaires du parc, l’Université et la Ville, se partagent les coûts de tous ces travaux en parts égales. Ils viennent d’ailleurs d’annoncer un investissement de 200 000 $ à cet effet dans le secteur J.-S. -Bourque. Il est prévu entre autres de relier le réseau de vélo de montagne du secteur Bellevue aux sites alternatifs destinés à la pratique non compétitive de ce sport à l’extérieur de la future réserve naturelle universitaire. L’offre de sentiers pédestres sera aussi complètement revue pour proposer des sentiers rustiques de qualité.  

Ce réaménagement a remis en évidence la nécessité d’une nouvelle signalisation, maintes fois rapportée par les usagères et usagers depuis l’an dernier. La nouvelle signalisation facilitant l’orientation dans le parc devrait être installée dès 2022.

Prendre soin du parc tout en apprenant

Les milieux naturels sont essentiels à notre équilibre, de là l'importance d'investir des efforts pour les préserver.
Les milieux naturels sont essentiels à notre équilibre, de là l'importance d'investir des efforts pour les préserver.
Photo : Fournie

La pandémie nous a montré à quel point les milieux naturels sont essentiels à notre équilibre individuel et collectif, mais les actions pour maintenir ces milieux en santé le sont tout autant.

C’est la raison d’être du Programme de suivi de l’intégrité écologique du parc, qui en est au début de sa deuxième année de déploiement. Ce programme a été élaboré par un comité impliquant des spécialistes et des étudiantes et étudiants de l’Université ainsi que des expertes et experts de la Ville de Sherbrooke et du Regroupement du Parc du Mont-Bellevue. Il permet de suivre l’état de santé du parc à long terme, d’apporter des correctifs au besoin, tout en offrant des expériences concrètes d’apprentissage pour la communauté étudiante.

Par exemple, cet hiver, des étudiants d’un cours de géomatique ont mesuré le couvert de neige alors que d’autres en écologie ont fait le suivi de pistes hivernales. La société de Loisir ornithologique participe également au projet pour une deuxième année en faisant le suivi des oiseaux nicheurs dans le parc. De plus, des études de caractérisation des milieux humides et de la flore sont en voie d’être terminées, ce qui a notamment permis de mettre à jour la liste d’espèces de plantes vasculaires du parc.

Enfin, alors que la pandémie avait forcé l’annulation de la corvée de plantation en 2020, celle-ci s’est déroulée à la fin mai avec la plantation de quelque 450 arbres grâce à la mobilisation d’une vingtaine de bénévoles par le Regroupement du Parc du Mont-Bellevue. Un bon coup de pelle pour la cause!



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