Le secret bien gardé des études supérieures à l’UdeS
Et si le prochain Prix Nobel avait étudié à l’Université de Sherbrooke? L’UdeS, qui affiche les 15es plus importants revenus de recherche parmi les institutions canadiennes, connaît actuellement une croissance sans précédent, et mise sur son environnement exceptionnel, propice à l’innovation et aux grandes découvertes, pour former les meilleurs talents de demain.
Programme de bourses bonifié et accès à des expertises et infrastructures scientifiques de pointe, révision de la durée des études supérieures, encadrement privilégié et comités de mentorat, développement de compétences professionnelles, expériences d’apprentissage interdisciplinaires… L’UdeS déploie une série de mesures destinées à favoriser le soutien et la réussite de ses étudiantes et étudiants des 2e et 3e cycles.
Ces derniers sont d’ailleurs au cœur de la stratégie adoptée par l’institution pour dynamiser et accroître la recherche qui se fait dans ses murs.
Les étudiantes et étudiants : pierre angulaire de la recherche universitaire
Le professeur Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, le clame d’entrée de jeu :
Je crois fondamentalement que le véritable “driver” de la recherche et de l’innovation, ce sont nos étudiantes et nos étudiants. C’est par eux que passeront les prochaines découvertes!
Il avance que les meilleures idées et innovations en recherche surviennent souvent en début de carrière, alors que l’impétuosité des chercheuses et chercheurs est à son zénith.« Ce n’est pas à l’aube de la retraite que tu as la bonne idée. Pour de nombreux Prix Nobel, c’est quand ils ont lancé leur labo qu’ils ont d’abord eu l’idée, et ensuite, ils y ont travaillé le reste de leur carrière pour faire avancer la démonstration », illustre-t-il.
Celui qui dirige aussi un laboratoire en biochimie moléculaire trace un parallèle avec sa propre expérience, alors que ses meilleures étudiantes et étudiants, les plus créatifs, sont ceux qui l’ont emmené ailleurs scientifiquement :
Le chercheur établit un cadre, mais l’innovation, la manipulation, l’expérience qui a mené à faire un saut quantique dans une discipline, ça vient d’une étudiante ou d’un étudiant!
Après tout, dans une société qui avoisinait le plein emploi il y a quelques semaines, le fait d’entreprendre des études supérieures témoigne d’une volonté de chercher activement à repousser les limites du savoir et de contribuer de manière significative à faire avancer les connaissances.
Un environnement d’études propice à l’innovation
Nous proposons des études de 2e et 3e cycles qui seront en avant de ce qui se fait ailleurs au pays. Nous offrons un cadre qui va au-delà de ce qui est disciplinaire, qui va plus loin que le simple projet de recherche, en donnant des opportunités d’apprentissage et de développement sur nos campus.
Pr Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures
Le cycle de Grandes Conférences organisées depuis 2019 par l’UdeS, qui a mis de l’avant une sommité de l’intelligence artificielle comme le professeur Yoshua Bengio ou un ambassadeur du sport et des saines habitudes de vie comme monsieur Jean-Luc Brassard, s’inscrit dans cette volonté de transmission interdisciplinaire et conviviale des savoirs.
Les comités de mentorat, formule unique d’encadrement aux études supérieures, confèrent à la formation de 2e et 3e cycles offerte à l’UdeS une couleur particulière. Au-delà des comités de thèse ou de maîtrise, qui s’intéressent davantage à l’aspect disciplinaire, les comités de mentorat visent l’ensemble du parcours universitaire d’une étudiante ou d’un étudiant aux études supérieures. Formés de deux à trois membres du corps professoral, selon les programmes et les facultés, les comités de mentorat servent de guide à l’étudiante ou l’étudiant pour l’accompagner dans sa formation.
« Au-delà des résultats de recherche, y a-t-il des compétences transversales et professionnelles à aller chercher? Quel est le plan visé après l’obtention du diplôme? Si c’est d’aller en entreprise, apprendre la gestion est nécessaire; pour être rédacteur scientifique, il faut s’assurer de suivre les cours appropriés. Un concours de vulgarisation est aussi à portée de main. C’est ça, l’une des contributions du comité de mentorat », illustre le professeur Perreault.
Fait intéressant : c’est l’étudiante ou l’étudiant qui assure l’animation de son propre comité de mentorat et fait les démarches nécessaires pour obtenir ce dont il a besoin. Cette particularité participe aussi du développement de compétences professionnelles en contexte de formation universitaire aux études supérieures.
Le professeur Perreault rappelle que seulement 17 % des étudiantes et étudiants aux 2e et 3e cycles en moyenne deviendront des chercheuses et chercheurs en milieu universitaire. Les autres 83 % occuperont des fonctions visant répondre aux besoins de la société, d’où l’importance de les préparer à cette dynamique économique du savoir.
Des compétences en recherche… et beaucoup plus!
Dans la foulée, le Centre de compétences de recherche plus (CR+), anciennement connu sous le nom de Centre universitaire d’enrichissement de la formation à la recherche, propose une gamme de formations diversifiées visant le développement de compétences professionnelles. L’acquisition de compétences disciplinaires demeurant le propre des programmes, le CR+ se concentre par exemple sur celles visant la rédaction et la vulgarisation scientifiques, la gestion, la propriété intellectuelle, les liens avec le secteur privé et les différents partenariats, le financement de la recherche, etc.
Le CR+, c’est une expérience interdisciplinaire remarquable, mentionne le professeur Perreault. Des étudiantes et étudiants en communication, en gestion, en sciences infirmières et en éducation, par exemple, peuvent être amenés ensemble, dans un même cours, à développer un projet de financement de la recherche.
Des bourses pour soutenir la recherche
Afin de soutenir financièrement les étudiantes et étudiants, le programme de bourses aux études supérieures a par ailleurs été entièrement revu et bonifié. Pour le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, il s’agit d’une manière tangible de soutenir la recherche et de viser une meilleure compétitivité pour que les étudiantes et étudiants aient envie de compléter leur formation et de s’investir entièrement dans les groupes de recherche.
Qui plus est, le nombre d’étudiantes et étudiants boursiers de l’UdeS aux différents concours d’organismes subventionnaires a connu une croissance remarquable depuis la bonification du programme institutionnel de bourses aux études supérieures. Il faut comprendre que les titulaires de bourses institutionnelles ont l’obligation d’appliquer à un concours d’un organisme externe. Le professeur Perreault précise :
C’est un véritable levier, puisque nos étudiants remportaient normalement 30 % des concours de bourses provinciaux, et maintenant, on avoisine les 55 %! Ces sommes contribuent à l’augmentation du financement de la recherche à l’UdeS.
Les règlements entourant la durée des études aux cycles supérieurs ont par ailleurs été revus, par souci d’offrir une meilleure attractivité dans le marché du plein emploi. La durée moyenne d’une maîtrise s’établit actuellement à 3,4 années et celle d’un doctorat, à 5,8. Des modalités de passage direct entre les deux cycles d’études ont ainsi été révisées, de manière à réduire la durée de la formation. Par exemple, pour un même projet de maîtrise qui se poursuit au doctorat, suivant certains paramètres, la rédaction d’un mémoire peut ne pas être exigée.
Devant la possibilité d’obtenir rapidement un emploi bien rémunéré, ou alors de poursuivre pendant 10 ans une maîtrise et un doctorat… il était nécessaire d’agir pour être plus compétitifs.
Pr Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures
Journées de rédaction UdeS
Afin d’accompagner les étudiantes et étudiants dans la rédaction de leur mémoire ou de leur thèse, des séances de rédaction collectives seront déployées d’ici peu sur les trois campus. Agrémentées d’ateliers thématiques et d’activités de mieux-être, ces journées, entièrement gratuites, se tiendront deux fois par mois. Une façon de joindre l’utile à l’agréable… et de favoriser le moral, la motivation et la productivité des troupes!
En somme, en proposant des études supérieures qui élèvent ses étudiantes et étudiants au rang de véritables fers de lance de la recherche universitaire, l’UdeS tire son épingle du jeu parmi l’éventail de formations universitaires proposées au pays. L’ensemble de ses mesures originales et personnalisées d’encadrement et de développement constitue un secret bien gardé – peut-être de moins en moins –, qui fait la force de la formation des talents dont la société aura besoin.