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Portrait d’une étudiante en biologie

Un parcours d’aventure et d’audace

À l'hiver 2022, Noémie a fait sont 2e stage coopératif au parc national d'Oulanka, en Laponie (Finlande).
À l'hiver 2022, Noémie a fait sont 2e stage coopératif au parc national d'Oulanka, en Laponie (Finlande).

Photo : Fournie

Sac au dos, dépaysée, avec un point de chute comme seule certitude, voici comment Noémie Perrier-Malette aime sa vie. Cette étudiante au baccalauréat en biologie générale, âgée de 25 ans et originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, a soif de découvrir la planète entière. Voyager est depuis toujours son plan d’avenir. Changer le monde est son objectif. Rien de moins.

Déterminée à concilier ses deux rêves, Noémie a soigneusement recherché la formule lui permettant de parcourir le globe et d’étudier; c’est à l’UdeS qu’elle a trouvé l’approche correspondant à ses aspirations.

Plonger dans ses passions

C'est une expérience comme guide de plongée sous-marine en Thaïlande qui a allumé son étincelle pour la biologie marine.
C'est une expérience comme guide de plongée sous-marine en Thaïlande qui a allumé son étincelle pour la biologie marine.

Photo : Fournie

Après ses études collégiales, Noémie s'inscrit à l’université, mais elle annule au dernier moment et s’envole pour la Thaïlande où elle plonge littéralement dans la mer pour trois ans, devenant guide de plongée sous-marine. « Il faut être à l’écoute du pincement ou de l’étincelle qu’on ressent lorsqu’on est face à un choix de parcours. Je m'orientais en Droit international pour enrayer la pauvreté. À la dernière minute, j’ai senti que l’appel était ailleurs. En plongée, j’ai découvert toute la beauté de la vie marine mais également le fléau de la pollution des eaux. Là, je veux sauver les océans, je souhaite agir pour protéger la planète. »

Concilier ses études et ses rêves

Même si la Belgique n'était pas son premier choix, Noémie n'aurait pu choisir meilleure destination pour faire sa première session d'études à l'étranger.
Même si la Belgique n'était pas son premier choix, Noémie n'aurait pu choisir meilleure destination pour faire sa première session d'études à l'étranger.

Photo : Fournie

C’est, oui, son intérêt pour l’environnement et la biologie qui a ramené Noémie sur les bancs d’école après trois ans, mais c’est surtout l’existence de programmes d’échanges étudiants qui l’a convaincue de passer à l’action. Le régime coopératif a aussi pesé dans la balance, puisque des stages peuvent être effectués à l'international. Noémie assiste donc à une séance d’information au début de son baccalauréat et entreprend immédiatement les démarches pour partir à l'étranger après sa première année de cours.

« Un échange, c’est une excellente première expérience de voyage, selon moi. En plus de continuer à progresser dans tes études, tu réalises ton souhait de découvrir le monde, mais dans une structure et en bénéficiant de soutien. Je voulais partir au Chili en septembre 2021, perfectionner mon espagnol, mais la pandémie a nui à mes plans. J’ai finalement atterri à Liège, en Belgique, où on parlait français. Contre toute attente, j’ai été très dépaysée, malgré la langue commune! »

Une expérience étudiante de qualité

Pendant sa session d'études en Belgique, Noémie a pu visiter 10 pays européens dans ses temps libres, dont la Bulgarie.
Pendant sa session d'études en Belgique, Noémie a pu visiter 10 pays européens dans ses temps libres, dont la Bulgarie.

Photo : Fournie

L’Université de Sherbrooke offre une multitude de destinations pour des échanges étudiants sur tous les continents, ce qui n’est pas le cas de toutes les universités. Autre particularité de l’UdeS selon Noémie, la personnalisation de l’expérience étudiante et le soutien des membres du personnel qui l’encadrent. « Ils nous connaissent par notre nom, ils savent où on est; je sens que je ne suis pas un numéro. Ma coordonnatrice de programme, Nathalie Côté, est toujours disponible. Même chose pour Annie Ménard au Service des stages et Brigitte Caron aux programmes d’échanges. La communication est simple; on s’appelle sur Teams. Je sens qu’elles sont là pour m’encourager et me soutenir dans mes démarches. »

De sa propre initiative, l'étudiante a déniché un stage dans une équipe de recherche en Finlande, où elle était responsable de mesurer les taux de méthane dans les sols d'un parc national.
De sa propre initiative, l'étudiante a déniché un stage dans une équipe de recherche en Finlande, où elle était responsable de mesurer les taux de méthane dans les sols d'un parc national.

Photo : Fournie

Désireuse de demeurer en Europe après sa session en Belgique, Noémie contacte à l’automne 2021 de nombreuses universités scandinaves et déniche un stage à l’Université d’Oulu, en Finlande. « Je demeure dans une station de recherche située au cœur d’un splendide parc national. Le projet auquel je participe présentement s'intéresse aux gaz à effet de serre. Ma tâche consiste à comparer des taux de méthane dans des secteurs avec ou sans lichen en lien avec la présence ou l’absence de rennes. Je suis au paradis. »

Noémie n’a pas de plan défini pour la suite mais envisage plutôt de multiples possibilités. Une autre session d’études au Québec est à prévoir, mais elle compte également prendre sa revanche contre la COVID et devenir chilienne le temps d’un second échange étudiant.

« Je n’ai pas assez d’une vie pour tout faire! Mon défi, c’est d’être satisfaite de mon choix présent, de me souvenir que, sur les millions d'options qui s’offraient à moi, j’ai préféré celle-ci, que je peux la vivre et changer d’idée après. »


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