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Programme d'échanges étudiants

Partir au bout du monde pour se découvrir

Photo : Fournie

Laurie Gagné-Pratte est étudiante de 3e année au baccalauréat en communication appliquée, avec cheminement coopératif en communication marketing. Passionnée de voyages, elle a toujours su qu’elle voulait partir pour une session à l’étranger durant son passage à l’Université de Sherbrooke.

Cet intérêt pour l’international lui vient de son père, un grand voyageur qui, lorsqu’elle était petite, lui racontait ses expériences de voyage et lui confiait comment elles avaient changé sa vie. « L’une des histoires de voyage les plus inspirantes de mon père se passe en Australie, donc j’ai choisi cette destination pour avoir la chance de vivre une telle aventure à mon tour lors de mon échange. C’était un rêve pour moi. » C’est donc pour ce pays que Laurie s’est envolée à l’été 2019, afin de réaliser une session complète d’études à la University of Technology Sydney (UTS), puis un stage coopératif chez BRP Australie.

La persévérance, source d’opportunités

Photo : Fournie

Laurie a entrepris les démarches pour faire une session à l’étranger dès son arrivée à l’UdeS. Elle a immédiatement commencé à s’informer sur le fonctionnement des échanges étudiants auprès des responsables de USherbrooke International. Elle a aussi assisté à plusieurs présentations où des étudiantes et étudiants racontaient leur expérience de séjour à l’étranger. Tout au long de son parcours universitaire, Laurie a également mis les bouchées doubles pour avoir les meilleures notes possible et ainsi augmenter les chances que son projet soit accepté :

Personnellement, je voyais l’échange étudiant comme une récompense. C’est ce qui m’a motivée tout au long de mon bac.

Bien que ses nombreux efforts en aient valu la peine, Laurie aura dû faire preuve d’une grande persévérance pour atteindre ses objectifs professionnels lors de son voyage d'échange . En effet, dès son départ pour son séjour à l’étranger, elle envisageait de faire un stage chez BRP Australie, même s’il n’y n’avait alors aucune ouverture : « La possibilité de faire mon stage chez BRP Australie ne s’est pas présentée à moi, je l’ai un peu forcée. » Déterminée à réaliser son projet, elle a dû faire de multiples démarches, incluant de très nombreux courriels et appels téléphoniques, puis elle s’est finalement vu offrir un stage dans la multinationale… à la toute dernière minute ! Cette occasion inouïe lui a permis de rester en Australie un trimestre supplémentaire.

Photo : Fournie

Même si elle n’a pas vécu de véritable choc culturel, Laurie reconnaît que partir étudier dans un autre pays représente son lot de défis. Ce qu’elle a trouvé le plus difficile a été de vivre au quotidien dans une autre langue, l’anglais :

Tu n’es pas toujours capable d’exprimer exactement ce que tu veux dire, donc c’est difficile de montrer ta vraie personnalité. Étudier en anglais, aussi, c’est un peu plus difficile. Tu dois toujours être concentré à 100 %, parce que le tri des informations pertinentes ne se fait pas de façon aussi automatique que d’habitude. Tu te mets donc de la pression pour comprendre absolument tout ce que le professeur dit.

Toutefois, même si elle avait déjà une très bonne maîtrise de l’anglais avant son départ, son séjour lui a donné l’occasion de solidifier son bilinguisme, un atout important en communication et en marketing.

Un séjour riche en apprentissages

Photo : Fournie

Grâce à son séjour en Australie, qui a été très enrichissant, Laurie a réalisé des apprentissages significatifs. Son passage à l’UTS l’a amenée à voir les choses différemment et lui a permis d’apprendre de nouvelles façons de faire et à se débrouiller seule, puisque l’institution mise beaucoup sur l’autonomie de sa communauté étudiante. Cela dit, son trimestre à l’étranger l’a aussi amenée à apprécier davantage l’Université de Sherbrooke, les méthodes d’enseignement qui y sont employées et, surtout, l’encadrement qu’elle y reçoit.

Sur le plan professionnel, son stage chez BRP en Australie lui a donné l’occasion d’apprendre à travailler en anglais, à socialiser avec ses collègues dans une autre langue que le français et, surtout, à travailler avec des gens de partout dans le monde, qui ont tous une culture et des méthodes de travail différentes. Alors qu’elle prévoyait au départ se trouver un emploi à Montréal à la suite de ses études, elle envisage maintenant de se tourner vers l’Europe pour commencer sa carrière, un projet qui est né grâce à son séjour en Australie.

Ça m’a ouvert les portes sur le monde et ça m’a fait réaliser que j’adore travailler avec d’autres cultures et me développer ailleurs.

Photo : Fournie

Laurie constate déjà que son expérience lui a donné la chance d’avancer beaucoup sur le plan personnel en plus d’élargir sa vision du monde :

Partir toute seule à l’autre bout du monde, ce n’est pas toujours facile, mais ça m’a permis de savoir que j’étais capable de m’adapter à n’importe quelle situation. 

Enfin, son séjour a été ponctué de voyages, de rencontres multiculturelles et de nouvelles amitiés dont elle va se souvenir toute sa vie.



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