Faire évoluer nos interactions tout en facilitant notre quotidien

Par le biais de sa recherche portant sur l’audition en robotique, François souhaite atteindre une réalité dans laquelle il serait possible de contrôler et d’interagir avec des robots en utilisant notre voix sans s’adapter à la machine.

Professeur en génie électrique et à la Faculté de génie, il est spécialisé en reconnaissance vocale, localisation de sources sonores, traitement de signal, robotique ainsi que reconnaissance de locuteur. Il souhaite améliorer les interactions avec les robots dans un but précis : atteindre une réalité dans laquelle il serait possible de contrôler et d’interagir avec des robots en utilisant simplement notre voix.

L’objectif est d’arriver à se faire comprendre par les robots sans faire un effort supplémentaire. Même si l'on communique avec une machine, on pourrait lui parler de la même façon qu’à un autre humain au quotidien.

François Grondin

Rêver de la réalité

Dans cette optique, l’utilisation des robots faciliterait le quotidien de tous, étant donné qu’il serait possible de bénéficier d’une assistance, et ce, en faisant appel à eux, tout simplement. La possibilité de contrôler et d’interagir avec des robots engendrerait un impact positif considérable sur la qualité de vie surtout pour les personnes vieillissantes et celles ayant des besoins particuliers. La qualité d’une interaction entre un humain et un robot serait à la hauteur d’une conversation impliquant seulement des humains.

Par exemple, si une personne en perte d’autonomie doit se lever ou se déplacer, elle peut demander l’aide de son robot d’assistance. Ces personnes n’auraient pas uniquement besoin de compter sur un proche aidant ou une aide à domicile. De plus, pour les gens seuls, un robot serait un atout : leur présence permettrait aux personnes d’interagir, et donc, de se sentir accompagnées dans leur vie de tous les jours. Grâce à cette technologie, il deviendrait alors possible de se départir des interfaces traditionnelles telles que claviers et écrans, car il suffirait d’interagir oralement avec le robot pour qu’il retranscrive tout ce que l’on désire.

Innover pour répondre aux besoins

Membre de l'Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT), François a décidé de collaborer avec le Groupe de partenariats d’affaires (GPA) de l’UdeS pour la réalisation de nombreux projets. Grâce à cette équipe de professionnels, les maillages établis lui ont permis de sauver beaucoup de temps durant la mise en place de ses divers projets. Lorsqu’il a commencé comme chercheur, un membre du GPA l’a accompagné afin de lui expliquer les tenants et aboutissants de la recherche partenariale à l’UdeS. Par la suite, dès qu’une entreprise a levé la main, puis manifesté son intérêt, le GPA a mis les deux parties prenantes en relation.

Le Groupe de partenariats d’affaires est un bon véhicule pour le réseautage entre le monde de la recherche et celui des entreprises. Grâce à eux, nous pouvons économiser beaucoup de temps : c’est une aide essentielle. 

François Grondin

Pour lui, le GPA joue un rôle important dans la gestion du processus administratif dans le cadre d’un projet de recherche : le GPA prête main-forte à l’ensemble des parties prenantes afin que celles-ci puissent se concentrer sur le bon déroulement du partenariat.

Réaliser des projets d’envergure

Assurément, pour le membre de COROM, amener la technologie à être déployée au sein d’environnements réels permet de valider, sur le terrain, les retombées concrètes de sa recherche, et cela est une grande source de motivation. Grâce aux observations faites lors de la phase test, qui vient après la partie théorique, l’expérimentation dans les milieux est un moyen très intéressant afin d’analyser les résultats et les impacts de la recherche.

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