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Médaillée d’or en canoë-kayak au Jeux du Canada

Émilie Simard, une athlète de haut niveau

Émilie Simard et sa récolte de médailles.
Émilie Simard et sa récolte de médailles.
Photo : Robert Dumont

Émilie Simard vit une saison de rêve. L’étudiante de 1re année au doctorat en médecine de la Faculté de médecine et des sciences de la santé s’illustre de façon remarquable aux Jeux du Canada 2013 en récoltant trois médailles, soit l’or au K4-400 m et le bronze au K4-200 m et au K1-5000 m. Deux semaines plus tard, elle participe au championnat national de canoë-kayak de vitesse de Montréal et poursuit ses exploits en remportant trois médailles d’or (K2-1000 m, K4-500 m et K4-200 m), une médaille d’argent (K2-200 m) et une médaille de bronze (K2-500 m).

Émilie connaissait bien le bassin dans lequel elle s’apprêtait à pagayer aux Jeux du Canada. Elle s’y entraînait déjà depuis des semaines. «Les Jeux du Canada ont été extraordinaires! Performer devant mes amis et mes proches était vraiment stimulant, souligne l’athlète sherbrookoise. Lors de mon échauffement pour le K1-5000 m, j’entendais les gens hurler dans les estrades. J’ai eu une bonne dose d’énergie!»

Revoir sa technique

Émilie Simard aux Jeux du Canada 2013.
Émilie Simard aux Jeux du Canada 2013.
Photo : Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013

En préparation aux Jeux, Émilie travaille davantage l’aspect technique de son sport et en récolte les bénéfices. «Plusieurs pensent qu’au canoë-kayak, il faut faire beaucoup de musculation et avoir des entraînements intenses pour être en forme, souligne-t-elle. J’ai voulu me concentrer sur l’aspect technique du canoë-kayak.» Elle démontre, avec ses nombreuses médailles, que ce changement à sa routine d’entraînement porte ses fruits.

«Le sport m’a appris à persévérer. Il y a toujours des hauts et des bas. Il faut continuer, même quand on a une mauvaise performance, précise-t-elle. J’évalue la situation et je m’améliore.» Émilie s’exerce avec un entraîneur de Trois-Rivières, Mathieu Pelletier, et des coéquipiers qui l’inspirent, en plus de compter sur le précieux appui de ses parents et de sa famille.

Véritable ambassadrice de son sport, Émilie transmet sa passion à de jeunes Sherbrookois en tant qu’instructrice d’une équipe de canoë-kayak et de bateau-dragon. «Ma famille a toujours aimé les sports d’eau, raconte-t-elle. Mes parents étaient moniteurs de natation et mon frère m’a initiée au canoë-kayak.»

La gestion du temps est la clé

Émilie jongle avec ses heures d’études, ses cours, ses entraînements et ses activités sociales grâce à l’équilibre. Elle évite les pertes de temps et, dès qu’elle a des moments libres, elle étudie.

«J’ai choisi d’étudier à la Faculté de médecine et des sciences de la santé en raison de sa réputation, avoue-t-elle. J’aime l’approche pédagogique d’apprentissage par problèmes, et fréquenter l’Université de Sherbrooke m’a permis de rester près de ma famille et de mes amis.» Attirée dès son jeune âge par la santé et les mécanismes du corps humain, elle se dit privilégiée d'étudier à l’Université de Sherbrooke.

Émilie espère participer aux Jeux olympiques 2016 de Rio. Elle prend une journée à la fois parce que la combinaison des entraînements et des études universitaires peut être un défi. «J’évalue mes possibilités tous les jours. Je prends mon temps, confie-t-elle. Il faut rester équilibré là-dedans!»

Les prochaines années seront importantes puisque les classements de bateaux pour les Jeux olympiques de 2016 auront lieu en 2015. Les sélections pour connaître les membres qui formeront l’équipe du Canada se dérouleront en 2016. En attendant, Émilie reste concentrée sur ses études et ses entraînements.