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Exposition QuébécoisEs, musulmanEs… et après?

Un photoreportage vivant pour lutter contre les préjugés

De gauche à droite : Eve Torres; une citoyenne; David Koussens; Michèle Vatz-Laaroussi, professeure à l'École de travail social; une citoyenne; Abdelaziz Laaroussi, Rencontre interculturelle des familles de l'Estrie); Annie Gotbout, conseillère municipale et présidente du comité des relations interculturelles et de la diversité; Mariame Cissé, Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie.

De gauche à droite : Eve Torres; une citoyenne; David Koussens; Michèle Vatz-Laaroussi, professeure à l'École de travail social; une citoyenne; Abdelaziz Laaroussi, Rencontre interculturelle des familles de l'Estrie); Annie Gotbout, conseillère municipale et présidente du comité des relations interculturelles et de la diversité; Mariame Cissé, Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie.


Photo : Université de Sherbrooke

Du 1er au 28 avril 2016, l’exposition itinérante QuébécoisEs, musulmanEs… et après? s’arrête dans le hall d’entrée de la bibliothèque Éva-Senécal de Sherbrooke.

Après plusieurs escales un peu partout au Québec au cours des derniers mois, l’exposition présentée par le Centre justice et foi de Montréal, l’organisme La VoiE des Femmes, le Centre d’études du religieux contemporain (CERC) et l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke permettra à la population de l’Estrie de remettre en questions des images stéréotypées trop souvent associés aux citoyennes et citoyens de confession musulmane. « L’exposition fait écho à plusieurs des travaux menés récemment par la Chaire de recherche Droit, religion et laïcité ainsi que par le Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’UdeS. Et c’est bien la raison pour laquelle ces structures de recherche ont tenu à s’associer à l’évènement », explique le professeur David Koussens.

Photo : Université de Sherbrooke

« Les récents débats autour de la charte des valeurs, du port du niqab et plus généralement de la place de l’islam en terre québécoise sont des plus sensibles et passionnés, amenant dans l’espace public des propos et comportements racistes envers les personnes musulmanes ou considérées comme telles », précise Élisabeth Garant, directrice générale du Centre justice et foi. « Ce climat, favorable au développement des préjugés et du racisme sous leurs diverses formes, est inversement proportionnel à la vitalité d’une société que nous voulons démocratique et plus égalitaire », ajoute Eve Torres, coordonnatrice de La VoiE des Femmes.

Photo : Université de Sherbrooke

L’exposition permet de faire la rencontre, au sens propre et au sens figuré, de citoyens musulmans établis au Québec et d’en apprendre un peu plus sur leur parcours personnel et professionnel, sur leur rapport à la religion et sur leur quotidien. On découvre ainsi une grande diversité au sein même des communautés musulmanes, découverte qui contribue à ébranler considérablement de nombreux stéréotypes et préjugés attribuables à une généralisation trop facile pour représenter fidèlement une réalité nettement plus riche et complexe.


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