La théologie de Paul Tillich au centre d’un colloque à l’Université de Sherbrooke

Du 10 au 13 août dernier, un colloque international a réuni des membres de l’Association Paul Tillich d’expression française (APTEF), des chercheurs de trois autres associations Paul Tillich (américaine, allemande et brésilienne) et des étudiantes et étudiants de l’Université de Sherbrooke. L’occasion de privilégier Sherbrooke au lieu d’une ville européenne fut offerte à l’APTEF par le président de l’Association, le professeur Marc Dumas, qui proposa de célébrer le 50^e anniversaire du décès du théologien-philosophe germano-américain en terre estrienne.

Le thème retenu pour les assises était celui des « ambiguïtés de la vie selon Paul Tillich ». Comment comprendre que, dans la morale, la culture ou encore dans la religion, la vie déraille, que nous ne sommes pas ce que nous pourrions être? Une trentaine de communications en français et en anglais ont permis d’approfondir différents aspects, tantôt plus philosophiques, tantôt plus théologiques, tantôt plus existentiels, tantôt plus politiques de la thématique.

Le mardi soir, le professeur Sami Aoun a exploré les ambiguïtés de l’État islamique dans sa conférence publique devant plus de soixante-dix personnes.

Une école d’été sur Paul Tillich a aussi permis à une quinzaine d’étudiantes et d’étudiants des cycles supérieurs de s’introduire à la pensée et à l’œuvre de Paul Tillich et de pouvoir profiter à plein des journées du colloque. Plus d’une cinquantaine de personnes ont assisté aux différentes sessions, qui eurent lieu à l’Agora du Carrefour de l’information de l’Université de Sherbrooke. Le plateau technique de l’Agora permettait une webdiffusion des différentes communications pour les membres demeurés dans leur pays et n’ayant pu faire le voyage jusqu’en Estrie.