Approche innovante favorisant des pratiques agroenvironnementales
Idées de grandeur pour une entreprise florissante
Grâce au Groupe de partenariats d’affaires, une alliance entre les Serres St-Élie (SSE) et l’UdeS voit le jour. En effet, l’entreprise sherbrookoise, un centre jardin d’importance disposant de serres destinées aux cultures ornementales et aux plants de légumes ainsi que de fines herbes, souhaite rénover une serre de 40 000 pieds carrés de superficie. Elle permettra d’augmenter leur production actuelle, et la recherche de l’Université de Sherbrooke fera partie intégrante de cette innovation.
Le but du projet est de participer à l’approvisionnement de commerces de la région, tout en limitant l’empreinte carbone de leurs produits.
Marie-Josée Colbert, conseillère au Groupe de partenariats d’affaires
Climat inadéquat
Notre principale problématique réside dans le fait que les productions en serre au Canada, tant ornementales que maraîchères, sont grandement limitée par les coûts associés à la demande énergétique nécessaire pour faire face à notre climat rigoureux.
Mélanie Grégoire, directrice générale des Serres St-Élie.
Photo : Fournie
Il est possible de circonscrire ce problème en augmentant la récupération d’énergie thermique intermittente et l’apport d’énergies renouvelables aux systèmes de chauffage, de refroidissement, d’enrichissement en CO2 et de déshumidification des serres existantes et en construction.
Innovation remarquable
Cette approche novatrice favorisera les bonnes pratiques agroenvironnementales. Or, pour des raisons pécuniaires, l’expertise nécessaire pour choisir et combiner les technologies disponibles reste hors de portée pour la majorité des producteurs en serre. Dans le but de lever ces verrous économiques, le projet permettra une meilleure récupération de chaleur de courants intermittents chauds et de courants intermittents froids dans les serres. Le stockage thermique et l’intégration optimale d’énergie renouvelable, telle que l’énergie solaire, permettront d’exécuter les changements de climats dans la serre.
L’objectif d’optimiser la démarche concernant l’application des technologies d’intégration énergétique deviendra atteignable grâce à la méthode du pincement par intermittence. Par le fait même, en allongeant la saison au SSE, cela marquera une augmentation du rendement de la serre versus la quantité d’unité d’énergie achetée.
Un partenariat avec l’écosystème des PME au bénéfice de tous
Grâce à une subvention de CRSNG et Mitacs, le projet de 420 000 $ verra le jour d’ici trois ans. Sa réalisation sera bénéfique dans la création de nouveaux emplois pour des personnes étudiantes et des membres de la recherche : une personne à la maîtrise, trois personnes au doctorat, deux stagiaires postdoctoraux et un ou une spécialiste de la recherche. Gobeil-Dion et Associés, Serres St-Élie, Intégration Construction, en plus de l’UdeS, sont les partenaires impliqués dans le projet.