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La philanthropie à l’Université de Sherbrooke

Des partenariats innovants et bénéfiques

Photo : UdeS

La philanthropie gagne en importance dans la société québécoise – 3 milliards $ par année –, tout comme dans les établissements d’études supérieures. L’Université Sherbrooke approche la philanthropie de manière innovante, avec des partenariats qui favorisent la réussite étudiante et qui propulsent des projets de recherche en totale adéquation avec les priorités des entreprises. De nombreux exemples montrent que les retombées de la philanthropie sont partout! Pascal Grégoire et Daniel Asselin de La Fondation de l’UdeS nous expliquent comment les entreprises participent et jouent un rôle crucial.

Pascal Grégoire, directeur général de La Fondation de l’Université de Sherbrooke et du Service des relations avec les diplômées et diplômés, estime que le leadership de l’Université dans différents domaines d’intervention, comme la santé, les changements climatiques le numérique ou le quantique, offre aux donateurs des possibilités variées et riches de sens. « Les donateurs deviennent de véritables complices dans notre quête pour former la relève. Cette dernière a donc les moyens de trouver des réponses innovantes aux besoins des gens et des collectivités », souligne-t-il.

D’ailleurs, l’Institut quantique (IQ) de l’Université de Sherbrooke, qui se démarque sur la scène mondiale par son caractère interdisciplinaire, incarne bien cette ambition. « Ce haut lieu de savoir allie recherche fondamentale et développement d’applications pratiques qui ont le potentiel de modifier de façon significative nos habitudes de vie. Les recherches de l’IQ servent autant aux universitaires, qu’à entreprise privée ou aux entreprises en émergences. », précise Daniel Asselin, directeur principal du développement philanthropique à la Fondation de l’Université de Sherbrooke.

Ces partenariats philanthropiques peuvent prendre différentes formes. Certains partenaires donateurs commencent par financer des bourses d’études destinées aux étudiants. L’engouement généré par cette contribution les amène ensuite à créer un fonds et enfin participer directement au développement de projets, que ce soit en recherche ou en immobilisations et services. En soutenant des projets innovants, les entreprises deviennent des parties prenantes et réalisent les bienfaits de leur contribution.

Des projets concrets porteurs de sens et d’avenir

De l’idéation à la mise en œuvre, de nombreux projets doivent aussi leur existence à ces fonds philanthropiques. Par exemple, à la Faculté de génie, le Studio de création a vu le jour grâce à la Fondation Huguette et Jean-Louis Fontaine, qui avait des aspirations philanthropiques en entrepreneuriat. « Grâce à leur soutien et à leur vision, la famille Fontaine nous a aidé à rallier de nombreux partenaires avec les mêmes ambitions pour concrétiser ce projet qui tenait à cœur autant à la Faculté qu’à la famille Fontaine. Ensemble, ils ont donné aux étudiants un espace de création et d’innovation où ils peuvent venir tester leurs prototypes », précise Daniel Asselin.

Pour Pascal Grégoire, ce type de partenariat philanthropique gagnant-gagnant a des effets positifs qui se font sentir au-delà des murs de l’Université.

En ciblant leur contribution philanthropique, les entrepreneurs et les organisations investissent dans des causes qui leur tiennent à cœur, mais aussi dans leur relève comme l’ont fait des cabinets d’avocats qui ont financé la bibliothèque de la Faculté de droit en offrant aux avocats en devenir un lieu d’apprentissage hors du commun. La Banque nationale soutient quant à elle l’Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET), qui a accompagné le lancement de 110 projets d'entreprises innovantes et qui joue un rôle crucial dans l'émergence de jeunes pousses québécoises. Le mouvement Desjardins finance pour sa part l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) qui a pour objectif de stimuler et encadrer les initiatives des entrepreneurs de demain. L’Université compte également sur le soutien de nombreux partenaires pour offrir des cliniques d’aide à la population. Le Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale destiné aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes en est un exemple parlant encore plus dans le contexte actuel de pandémie.

En voie de réaliser ses plus grandes ambitions philanthropiques

L’Université de Sherbrooke travaille à réunir les conditions gagnantes pour sa prochaine campagne majeure qui fournira des occasions uniques de tisser des partenariats philanthropiques et de contribuer à l’innovation. « Les donateurs pourront s’appuyer sur notre histoire, nos réalisations et notre vision pour investir dans l’avenir. », conclut Daniel Asselin.

Cet article fait partie de la série 10 solutions pour innover réalisée en partenariat avec Les Affaires.


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