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Entrevue avec Nathalie Marceau

Donner à l’UdeS et faire un don vivant!

Mme Nathalie Marceau, directrice générale, Le Salésien
Mme Nathalie Marceau, directrice générale, Le Salésien
Photo : Fournie

Nathalie Marceau est diplômée de la Faculté d’éducation (Doctorat en éducation, 2015) et maintenant directrice de l'école secondaire Le Salésien à Sherbrooke. Depuis son jeune âge, l’Université de Sherbrooke fait partie de sa vie. Celle-ci nous partage dans cette entrevue son histoire avec l’UdeS, l’importance de l’accessibilité à l’éducation et son choix de contribuer à la société de demain.

Quelle est votre histoire avec l’Université de Sherbrooke ?

Mon histoire avec l'Université de Sherbrooke a commencé quand j'avais trois ans lorsque mon père, Denis Marceau, a été engagé à l'Université de Sherbrooke et que nous avons déménagé dans la région de Sherbrooke. J’ai toujours vécu à l'Université de Sherbrooke, c’était comme ma maison, mon quotidien. J’ai même fréquenté le centre d'éducation préscolaire Brin d’Univers à sa deuxième année d’existence. L’UdeS est notre alma mater à toute la famille puisque nous avons tous étudié là, mes sœurs, mon conjoint et même mes enfants.

J’ai plus spécifiquement un attachement pour la Faculté d'éducation et la Faculté des lettres et sciences humaines, parce que mon père a été professeur dans le Département d’orientation professionnelle et que j’ai fait mon baccalauréat et ma maîtrise à la FLSH, puis mon doctorat à la Faculté d'éducation. J'ai d’ailleurs été diplômée de la Faculté d'éducation en 2015. J’ai aussi travaillé trois années chez Performa.

Mon père, Denis Marceau, a été doyen de la Faculté d'éducation, puis également, vice-recteur aux études supérieures et à la formation continue et recteur adjoint. À la dernière campagne majeure d’avenirs et de passions, il a fait un don substantiel par legs testamentaire. Mon père est décédé en 2018. La création de son fonds de dotation permet de remettre des bourses afin de reconnaître l'excellence académique des étudiantes et des étudiants de la Faculté d'éducation. C’est une façon extraordinaire d’honorer sa mémoire et de laisser une trace après son départ. Son legs permettra à des dizaines et des dizaines de personnes étudiantes de recevoir une aide financière pour les années à venir.

Il y a tellement de façons de soutenir notre université ou notre faculté. On peut faire un don planifié, un don dédié pour du matériel, pour des projets, pour soutenir des personnes étudiantes. Bref, on a la chance de pouvoir personnaliser son type d'engagement selon nos valeurs.

Mon père c'est un jeune qui vient d'une famille d'agriculteurs. Il a été le premier à faire des études supérieures. C'est une personne qui a toujours porté cette chance d’avoir étudié et qui a toujours valorisé l'éducation. Il a toujours dit : ça peut changer le destin d'une personne l'accès à l'éducation. En faisant son legs testamentaire, c'est comme s'il avait redonné au jeune adulte qu'il était, parce qu’ainsi il a pu soutenir des jeunes qui n’ont pas encore de revenus fixes ou qui n’ont pas encore de capacité financière à travers leurs parcours scolaires.

Quelles sont les valeurs de l'Université de Sherbrooke qui vous interpellent le plus?

Pour moi la valeur de l'éducation, c'est la valeur première, puis l’Université de Sherbrooke c'est vraiment le véhicule par excellence. Je suis dans le domaine de l'éducation, donc, au-delà de la Faculté d'éducation, l'Université de Sherbrooke, c'est un endroit où on apprend. Je trouve ça extraordinaire qu'on ait accès à cette université dans notre ville, et en français. C’est formidable de se dire qu’on peut apprendre tout au long de notre vie. L’université est un des acteurs importants pour contrer la désinformation et exercer un jugement critique. Il n’y a rien de plus important que de continuer à apprendre et l'université c'est un outil qui permet à notre société d'être meilleure parce que si on n'a pas d'éducation, on n’innove pas et on n’évolue pas en tant que société. Je sais que l'université fait beaucoup d'efforts au niveau du développement durable je trouve ça extraordinaire. Je souligne également l’apport de l’UdeS en termes d’inclusion et de respect.

Quel impact aimeriez-vous avoir à travers ce geste philanthropique?

Donner à l’université c’est faire un don vivant! Pour moi, ça a été comme une découverte de faire un don à l’Université de Sherbrooke, parce que j’ai réalisé que je donnais à une spirale vers une meilleure société. Chaque geste philanthropique contribue à l'amélioration de notre société, parce que les jeunes adultes qui commencent leur vie, puis qui vont apprendre un métier, vont être les adultes de demain.

Avoir une université aussi belle que celle qu'on a à Sherbrooke et qui se positionne aussi bien, je pense qu’il faut que l'on contribue tous à ça! J’aimerais que mon geste philanthropique permette à d'autres de voir qu'ils peuvent jouer un rôle à travers l’éducation. C'est la somme de tous les dons qui font une différence.


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