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Banquet du 50e anniversaire de la promotion de 1959

Retrouvailles, souvenirs et prestige au rendez-vous

Les diplômés de 1959 entourés de la rectrice, de presque tous les membres du rectorat et des doyennes et doyens de leur alma mater.
Les diplômés de 1959 entourés de la rectrice, de presque tous les membres du rectorat et des doyennes et doyens de leur alma mater.
Photo : Martin Blache

Le vendredi 11 septembre dernier, quelque 35 anciens de la promotion de 1959 se sont présentés avec fierté au Banquet du 50e de l'UdeS, un événement annuel organisé par le Service des relations avec les diplômées et diplômés (SRDD) qui célèbre, avec prestige et reconnaissance, les 50 ans de la diplomation de ses anciens.

Pour l'occasion, la professeure et rectrice de l'Université Luce Samoisette (Droit 1981, 1982; Administration 1985), la majorité des membres du rectorat ainsi que tous les doyennes et doyens étaient au rendez-vous, afin d'honorer ces femmes et ces hommes précurseurs qui ont fait confiance en l'UdeS.

Louise Melançon, diplômée de la Faculté des arts en 1959 (maintenant la Faculté des lettres et sciences humaines), discute avec la professeure Luce Samoisette, rectrice de l'Université de Sherbrooke.
Louise Melançon, diplômée de la Faculté des arts en 1959 (maintenant la Faculté des lettres et sciences humaines), discute avec la professeure Luce Samoisette, rectrice de l'Université de Sherbrooke.

« Vous avez été parmi les premiers étudiants à choisir l'Université de Sherbrooke pour préparer votre carrière, choisir votre destinée et influencer votre environnement par votre action professionnelle, personnelle ou bénévole, a mentionné la rectrice. C'est un peu grâce à vous si aujourd'hui, un demi-siècle plus tard, l'Université de Sherbrooke peut compter quelque 110 000 diplômés. Vous avez lancé un mouvement irréversible et irrésistible! »

Les diplômés cinquantenaires, revêtus de la toge noire et de la cape vert et or aux couleurs institutionnelles, ont reçu un parchemin officiel arborant les nouvelles armoiries de l'UdeS des mains des doyens des facultés d'où ils sont issus. Par ce geste, l'Université reconnaissait l'attachement de celles et ceux qui ont tracé le chemin. « Plusieurs d'entre vous le manifestez à votre façon, en étant bénévole, mentor, donateur ou participant à nos activités universitaires. Sachez que l'Université de Sherbrooke, de même que sa Fondation et son Réseau de diplômés, ont et auront toujours besoin de votre appui », a rappelé la professeure Samoisette.

Retrouvailles chaleureuses

L'Abbé Poiré, qui représentait le Séminaire de Sherbrooke, s'est rappelé quelques souvenirs en compagnie de Georges-Henri Goulet, diplômé d'un baccalauréat Ès Arts, et de Huguette, l'épouse de ce dernier qu'il a rencontrée sur le campus de l'UdeS à l'époque.
L'Abbé Poiré, qui représentait le Séminaire de Sherbrooke, s'est rappelé quelques souvenirs en compagnie de Georges-Henri Goulet, diplômé d'un baccalauréat Ès Arts, et de Huguette, l'épouse de ce dernier qu'il a rencontrée sur le campus de l'UdeS à l'époque.

En revoyant leurs anciens camarades de classe et d'université, plusieurs diplômés cinquantenaires se sont rappelé leurs belles années de formation et de travail intense, sous la férule de professeurs dévoués et soucieux de les instruire et d'assurer leur réussite.

Bernard Denault (Lettres et sciences humaines 1959), représentant de la promotion de 1959, a témoigné en ce sens : « L'Université de Sherbrooke a représenté le passage majeur vers un nouveau monde de connaissances, de découvertes et d'amitiés nouvelles, à la conquête d'une autonomie personnelle et d'une liberté de l'esprit dans une société qui la considérait encore comme menaçante. »

Ayant enseigné pendant près de 30 ans à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université, M. Denault a été un témoin privilégié de son dynamisme et de son évolution. « Son développement a été rendu possible grâce à celles et ceux qui ont cru et croient encore en son excellence et qui lui accordent, bon an mal an, un soutien à la hauteur de leurs moyens, qu'il soit bénévole, social ou financier », a-t-il rappelé. Il a aussi insisté sur le rôle que lui et ses compagnons cinquantenaires ont à jouer pour transmettre leur expérience et leur appui aux étudiants actuels et à venir, ainsi qu'à l'UdeS, afin qu'elle demeure parmi les meilleures institutions universitaires.

Les temps changent…

Mines réjouies, discussions animées, commentaires positifs... Les diplômés cinquantenaires de l'UdeS ont beaucoup apprécié leur participation à leurs retrouvailles de 50 ans. Le maître de cérémonie, François Dubé (Droit 1981, 1982), directeur du SRDD, n'a d'ailleurs pas manqué de leur rappeler quelques anecdotes et souvenirs de l'époque.

Parmi les faits marquants en 1959 : l'annonce de la gratuité scolaire lors du discours du Trône de la 25e législature à Québec; l'annonce d'une augmentation du salaire minimum à 69 cents à Montréal par le ministre du Travail; Fidel Castro accède au pouvoir à Cuba et se fait interviewer par René Lévesque lors d'une visite à Montréal; l'inauguration officielle de la Voie maritime du Saint-Laurent par la reine Elizabeth II et le président américain Eisenhower; Jacques Plante est le premier gardien de but au hockey sur glace à utiliser un masque lors d'un match des Canadiens.