30 équipes de recherche sous un même toit
Un pavillon entièrement dédié à la recherche sur le cancer
Le cancer demeure la première cause de mortalité au Québec. Toutes les 11 minutes, un Québécois apprend qu'il est atteint d'un cancer et un Québécois en meurt toutes les 26 minutes. La recherche représente la seule avenue qui puisse réellement être source d’espoir. L’importance de développer de nouvelles stratégies pour lutter contre cette maladie est donc un enjeu de société majeur et ce à quoi se consacre le nouveau Pavillon de recherche appliquée sur le cancer de l’Université de Sherbrooke, inauguré ce 29 avril en présence du ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, Pierre Duchesne et du ministre des Anciens combattants, Steven Blaney.
« Synergie, cohérence, maillage, interaction, voilà ce qui anime 30 équipes de recherche sur le cancer maintenant réunies sous un même toit. Ces chercheurs constituent une véritable force de recherche dédiée au développement de nouvelles stratégies pour améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer. Le Pavillon de recherche appliquée sur le cancer (PRAC) de l’Université de Sherbrooke est une infrastructure de pointe qui soutient désormais cette expertise et qui fournit les installations nécessaires pour optimiser leurs travaux. Avec le PRAC, tous les facteurs de succès sont réunis pour permettre à l’Université de Sherbrooke de se démarquer dans ce domaine, tant à l’échelle nationale qu’internationale », explique la rectrice de l’UdeS, Luce Samoisette.
Ce projet, développé par la Faculté de médecine et des sciences de la santé, est réalisé grâce à une subvention de 31,4 M$, obtenue dans le cadre de l’Entente Canada-Québec sur le Programme d’infrastructure du savoir dont 22,2 M $ provient du Ministère du Développement économique, de l’innovation et de l’exportation et 9,2 M $ d’Industrie Canada.
La recherche sur le cancer : un enjeu prioritaire
Selon les statistiques canadiennes, le cancer est la première cause de décès au Québec et au Canada. En 2012, près de 20 000 Québécois sont décédés d’un cancer tandis que plus de 47 000 autres en ont reçu le diagnostic. D’ici peu, au Québec, une personne sur deux sera atteinte d’un cancer au cours de sa vie. Jusqu’à un certain point, chaque Québécois connaîtra dans son entourage au moins une personne atteinte de cancer.
L’expertise de Sherbrooke à contribution
Spécialisés en génomique fonctionnelle, en RNomique, en protéomique ainsi qu'en oncologie moléculaire et en biologie cellulaire, les équipes bénéficient maintenant d’installations de haute performance pour repousser les frontières des connaissances sur le cancer.
« Le PRAC est un bijou technologique de recherche. À long terme, il est prévisible que les fruits de la recherche multidisciplinaire menée au PRAC contribueront à réduire le fardeau des soins de la santé à plusieurs niveaux, notamment par un dépistage précoce plus efficace et fiable et par le développement de nouvelles stratégies de traitement du cancer », expose de doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Pierre Cossette.
Réaménagement du Pavillon de recherche appliquée sur le cancer
Afin d’aménager le nouveau pavillon, l’Université de Sherbrooke avait acquis l’ancien Centre de développement des biotechnologies de Sherbrooke (CDBS), situé sur le Campus de la santé. L’UdeS a agrandi et aménagé la vaste majorité des espaces existants de l’édifice. Le PRAC regroupe actuellement des équipes de recherche localisées auparavant à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, au Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel et à l’ancien CDBS. Les équipes de recherche ont intégré l’édifice au printemps 2012.
À propos de l’Entente Canada-Québec sur le Programme d’infrastructure du savoir
Dans le cadre du Plan d’action économique du Canada, le gouvernement du Canada a instauré le Programme d’infrastructure du savoir, une initiative de deux milliards de dollars et d’une durée de deux ans qui avait pour objectif de stimuler l’économie en appuyant la modernisation de l’infrastructure des établissements d’enseignement postsecondaire du Canada, notamment celle des universités et des collèges.