Des infirmières liées à l’UdeS reçoivent des prix régionaux

La relève infirmière semble prometteuse en Estrie et l’UdeS y contribue concrètement. Des infirmières étudiant ou enseignant à la Faculté de médecine et des sciences de la santé ont reçu différents prix, le 9 juin, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de l’Estrie.

Annie Grégoire a reçu le Prix de la relève régionale, décerné à une jeune infirmière âgée de moins de 30 ans. Ce prix, doté d’une bourse de 400 $, récompense l’implication professionnelle et personnelle et la contribution significative de la lauréate à l’avancement de sa profession.

Infirmière clinicienne et étudiante au 2^e cycle en gérontologie, Annie Grégoire s’est distinguée par son dynamisme, sa détermination et sa curiosité professionnelle. Également conseillère clinicienne intérimaire en soins sur l’organisation du travail au CSSS-IUGS, elle a su démontrer que le bien-être de la clientèle et la personnalisation des soins en longue durée sont au cœur de ses préoccupations.

Par ailleurs, l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de l’Estrie a attribué ses deux bourses annuelles de 250 $ chacune à deux étudiantes : Brigitte Gauthier, qui a complété 51 crédits du programme de formation infirmière intégrée, et Émilie Gosselin, qui a complété 90 crédits du même programme. Ces prix visent à valoriser le leadership et l’implication professionnelle, sociale ou universitaire, durant les études de baccalauréat en sciences infirmières.

Innover au bénéfice des patients

Enfin, une équipe du CHUS, formée de Maryse Grégoire, infirmière et chargée de cours à l’École des sciences infirmières, Patrice Laplante, médecin et professeur d'enseignement clinique, Sylvain Samson, infirmier, et Juliette Nyinawinkindi, infirmière, ont remporté le Prix d’innovation clinique 3M.

L’équipe a voulu mieux encadrer le recours aux ridelles de lit – des barres métalliques servant à prévenir les chutes et assurer la sécurité de la clientèle hospitalisée. Des études ont démontré que la mauvaise utilisation de ces ridelles comporte des risques et ne réduit pas le nombre de chutes ou de blessures graves.

L’équipe a notamment proposé une formation auprès de 75 membres de l’équipe de soins en vue d’utiliser ces appareils plus efficacement. Aujourd’hui, l’utilisation judicieuse des ridelles de lit augmente la sécurité des patients et respecte davantage leurs droits et leur dignité. Depuis deux ans, d’autres établissements de santé s’intéressent à ce projet.