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Compte rendu d'événement

L'animation de communauté en ligne

La table ronde sur la gestion de communauté a été organisée dans le cadre du cours COM132.
La table ronde sur la gestion de communauté a été organisée dans le cadre du cours COM132.

Photo : Fournie

Pour terminer le cours d'animation de communauté en ligne (COM132), cinq gestionnaires de réseaux sociaux − Marie-France Gosselin, indépendante; Camille-Ly Drainville, agence Dreww; caporal Braden Trudeau, Forces armées canadiennes; Pierre-Alexandre Buisson et Gabrielle Leblanc, Hydro-Québec − ont participé à une table ronde en classe. Ce sont les étudiantes et les étudiants qui ont tout géré : identifier et inviter une diversité de professionnelles et professionnels avec des parcours intéressants, organiser la visioconférence, installer l'équipement audiovisuel, préparer les questions et animer la table ronde.

Ce compte rendu d'événement a été rédigé par les étudiantes et les étudiants du cours COM132, donné par le professeur Julien Pierre.

Plusieurs chemins mènent à la gestion de communauté

Il n’existe aucun chemin parfait pour réussir en tant que gestionnaire de communauté, on peut avoir des études, des spécialisations ou même très peu de formation, mais en travaillant dur et en essayant diverses choses, on peut prendre de l’expérience et se former.

Il n’est pas très commun d’avoir directement un poste en gestion de communauté, c’est souvent à force d’accepter des postes liés aux communications qu’on monte peu à peu et qu’on obtient cette position, mais avec les technologies qui avancent de plus en plus rapidement, ce poste prend de plus en plus d’importance.

Les participantes et les participants à la table ronde recommandent d’accepter tout type de contrat lié à la gestion de communauté pour acquérir de l’expérience autant que possible, ils conseillent également d’avoir une curiosité naturelle pour les divers outils disponibles et d’avoir un bon sens du leadership.

Des pratiques variées

En général, les plateformes les plus utilisées sont Facebook, Instagram, Twitter et TikTok, on cherche à atteindre toutes les générations, c’est pourquoi personne ne se limite à une ou deux plateformes. Les contenus et la gestion des réseaux vont beaucoup varier selon le type d’organisation et le public cible. Dans certaines entreprises, on va souhaiter avoir un ton plus distant et rester professionnel, tandis que d’autres vont vouloir miser sur la familiarité et l’humour pour aller chercher leur public. Bien que certains concepts soient plus communs, aucun rôle de gestionnaire de communauté n’est pareil d’un endroit à l’autre.

Encore une fois, le type d’entreprise et leurs besoins vont faire varier les indicateurs qu’on va analyser. On va utiliser des sites et des statistiques de contenus pour analyser s’ils fonctionnent bien et regarder certains indicateurs pour vérifier si les objectifs de l’entreprise sont rencontrés.

Dans certaines entreprises, il y a des plans de communication ou des équipes dédiées pour gérer les périodes de crise. Certaines organisations vont vivre plus régulièrement des crises que d’autres, cela varie encore d’une entreprise à l’autre et l’organisation mise en place pour gérer les situations délicates va également varier selon le nombre de crises que l’organisation peut vivre.

La routine, pas vraiment!

L'un des défis d'une bonne ou d’un bon gestionnaire de communauté est d’avoir des contenus aussi pertinents qu’originaux. Pour aider à créer des contenus créatifs, les personnes professionnelles expliquent durant la table ronde qu'aller consulter les membres du personnel des entreprises est une bonne source pour connaître la réalité terrain et créer du contenu. Il faut aussi rester à l’affût des tendances et se mettre dans la peau de la consommatrice et du consommateur pour être pertinent et réussir à les rejoindre.

Il n’existe pas vraiment de journée type pour un gestionnaire de communauté, cela dépend énormément de l’organisation dans laquelle il évolue. Si vous travaillez seul, cela va entièrement dépendre de vous et de vos contrats. Dans une entreprise plus réglementée, il va y avoir beaucoup de rencontres et plus de routine; dans une entreprise très flexible, il risque d’y avoir beaucoup de temps d’équipe et de flexibilité dans les mandats à faire.

Il est essentiel de bien connaître la ligne éditoriale, peu importe l’organisation, c’est elle qui va permettre une bonne cohésion si plusieurs personnes travaillent sur les réseaux d’une même organisation.


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