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Jardins réinventés de la Saint-François

Vertige, une œuvre des étudiants en arts visuels

«Tourner sur soi-même, le temps que le temps s’arrête...»
«Tourner sur soi-même, le temps que le temps s’arrête...»
Photo : Michel Caron - UdeS

«Tourner sur soi-même, le temps que le temps s’arrête, le regard tourné vers le plus grand que soi, pour mieux se voir en nous-même». Voilà le parcours réflexif que propose Vertige, l’œuvre in situ des étudiantes et étudiants en arts visuels de l’UdeS, qui est exposée aux Jardins réinventés de la Saint-François jusqu’au 11 septembre.

Issus des arts visuels et des communications, les six étudiants formant ce collectif multidisciplinaire regroupent Andréa Bergeron-Fréchette, Vincent Berthiaume Tremblay, Rosalie Campeau, Andréanne Dallaire, Valerie Roy et Rachel Whalen. Ensemble, ils ont vécu une expérience professionnelle de création dans le cadre du cours Pratique environnementale de l’in situ.

Ils font partie d’une panoplie d’artistes qui ont réalisé des jardins contemporains empreints d’histoire et d’originalité, en s’inspirant de la thématique Mouvements et trajectoires insolites. Ainsi, pour une 9e année, les Jardins réinventés de la Saint-François deviennent à nouveau un laboratoire d’expérimentation et d’innovation pour les artistes multidisciplinaires.

Mouvements et trajectoires insolites est une invitation à faire écho au lieu et à son occupation, à suggérer de nouvelles trajectoires, tantôt significatives, tantôt déroutantes. Les éléments qui nous entourent dans un parc nous sont communs et familiers. Mais, si on rêvait quelques instants d’univers déroutants, de parcours et mouvements inattendus, parfois insolites, mais toujours riches de sens?

Danse trajet, à la Maison des arts et de la culture de Brompton.
Danse trajet, à la Maison des arts et de la culture de Brompton.
Photo : fournie

C’est sous ce même thème que Josianne Bolduc, artiste et enseignante au certificat en arts visuels, propose à son tour l’exposition Danse trajet à l’intérieur des murs de la Maison des arts et de la culture de Brompton. Suivez le parcours et découvrez par le biais de photographies et d’une vidéo la dérive d’Élise Legrand, interprète et chorégraphe en danse contemporaine, à travers la ville de Sherbrooke. L’exposition tente – par la réarticulation de la documentation et une mise en espace inventive – de renouveler l’œuvre éphémère.

Une exposition présentée dès maintenant jusqu’au 11 septembre à la Maison des arts et de la culture de Brompton.

www.maculturebrompton.com

Une sensation de Vertige

L’oeuvre, dont le dessin forme une spirale, est constitué d’éléments de bois placés à la verticale qui marquent le rythme le long du sentier balisé. D’abord rapide, celui-ci ralentit progressivement pour accélérer à nouveau évoquant l’idée du mouvement. Tournant jusqu’en son centre, une insolite sensation de vertige s’empare de celui qui s’y aventure. Un miroir, placé au sol en fin de parcours, renforce cette étrange expérience par jeu d’images réfléchies.

L’objet met également en évidence l’idée de trajectoire terre-ciel. Cette idée est consolidée par l’épaisse canopée de feuillus qui crée une sorte de tunnel ouvert sur la voute céleste. Enfin, les ombres projetées au sol à la manière d’un cadran solaire rappellent le temps qui file, exprimant le mouvement au sens temporel.


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