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François Lamontagne, Neill Adhikari, et leur équipe de recherche reçoivent 1,87 M$ en marge de l’étude LOVIT

La vitamine C viendrait-elle en aide aux patients infectés par la COVID-19?

Sherbrooke, le 29 mai 2020 – Dr François Lamontagne, intensiviste-interniste au CIUSSSE de l’Estrie CHUS, professeur-chercheur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université et au Centre de recherche du CHUS, et son collègue Dr Neill Adhikari, professeur associé à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et chercheur au Sunnybrook Health Sciences Centre de l’Université de Toronto, s’intéressent aux effets potentiels de la vitamine C depuis quelques années déjà. Ils dirigent conjointement l’étude LOVIT (Lessening Organ dysfunction with VITamin C), un essai clinique en cours depuis 2018 dans plus d’une vingtaine d’établissements hospitaliers à travers le Canada, qui évalue les effets de fortes doses de vitamine C administrées par voie intraveineuse sur l’évolution des patients souffrant d’infections sévères et qui sont soignés dans les unités de soins intensifs.

La vitamine C faisant partie d’une courte liste de traitements potentiels de la COVID-19 méritant une évaluation rigoureuse selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les deux chercheurs ont rapidement lancé une étude complémentaire visant à évaluer les effets de la vitamine C pour tous les cas de COVID-19 nécessitant une hospitalisation.

Profitant de la visibilité offerte par le document de l’OMS, les Drs Lamontagne et Adhikari ainsi que leurs nombreux collègues ont obtenu une subvention supplémentaire de 1,87 M$ de la Lotte & John Hecht Memorial Foundation qui privilégie les recherches en santé sur les médecines alternatives.

« Dans le contexte de la pandémie actuelle, nous voulons évaluer l’ensemble des effets de la vitamine C sur l’évolution des infections nécessitant un séjour à l’unité des soins intensifs, mais aussi, sur la progression de la maladie de tous les patients atteints de la COVID-19 devant être hospitalisés. À ce jour, nous avons déjà recruté 70 patients atteints de COVID-19 à travers le Canada », explique le Dr François Lamontagne.

À propos de l’étude LOVIT

Lancé en 2018, le projet LOVIT étudie l’effet de fortes concentrations de vitamine C par voie intraveineuse sur la mortalité et le besoin de soins intensifs des patients souffrant de choc septique.
Des études suggèrent que les niveaux de vitamine C de ces patients sont nettement en deçà des normales. Les chercheurs pensent qu’un manque de vitamine C explique plusieurs anomalies et défaillances pouvant causer la mort. Bien que l’ensemble des données demeure non concluant, certaines études suggèrent que l’administration de vitamine C intraveineuse aux patients gravement malades pourrait améliorer la survie. La nouvelle étude permettra aux chercheurs de tester l’hypothèse qu’un traitement de vitamine C réduit les risques de détérioration qui mènent certains patients hospitalisés pour cause de la COVID-19 aux unités de soins intensifs.

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Renseignements et demande d’entrevues : Prenez note que Dr Lamontagne sera disponible pour des entrevues avec les médias de 13 h à 15 h. Merci de préciser votre nom, le média ainsi que les coordonnées pour vous rejoindre avec votre demande d’entrevue.

Geneviève Lussier, conseillère en relations médias
Service des communications | Université de Sherbrooke
819 212-3813 | medias@USherbrooke.ca

Mélissa Letendre-Lapointe, conseillère en communication
Centre de recherche du CHUS, CIUSSS de l’Estrie – CHUS
819 674-4046 | melissa.letendre-lapointe.ciussse-chus@ssss.gouv.qc.ca


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