Aller au contenu

Entente renouvelée avec Sporobole pour le programme de résidence Interface : art & science

L'art s'invite dans les laboratoires de l'UdeS

Photo : Michel Caron - UdeS

L’Université de Sherbrooke et Sporobole renouvellent leur fructueuse association dans le but de poursuivre le travail de rapprochement entre la science et l’art amorcé en 2014. Cet exercice de développement scientifique et créatif réunit des personnes du domaine des sciences pures, des sciences humaines et des technologies. L’entente prévoit la création de trois résidences d’artistes avec différents groupes de recherche de l’UdeS, sur une durée de trois ans.

Pour la secrétaire générale et vice-rectrice à la vie étudiante, professeure Jocelyne Faucher, cette entente revêt une importance toute spéciale pour l’UdeS :

L’Université de Sherbrooke accorde une réelle importance à la présence des arts dans la société, et ce partenariat permet d’affirmer leur pertinence en univers scientifique. Cette association permettra donc de tisser des liens prometteurs entre scientifiques et artistes, et entre membres de la communauté universitaire.

Nommé Interface : art & science, ce programme de résidence de longue durée permettra à des chercheuses et chercheurs de tous horizons de travailler en synergie dans un contexte unique. Dans le cadre de cette entente, chaque artiste en résidence sera accompagné d’une équipe de recherche pour une durée de 12 mois. Par cette initiative interdisciplinaire, Sporobole et l’Université de Sherbrooke permettent une collaboration entre le monde artistique et scientifique afin que tous deux entretiennent ce dialogue mutuellement enrichissant.

L'artiste Erin Gee effectuera une résidence à l'Institut quantique.
L'artiste Erin Gee effectuera une résidence à l'Institut quantique.

Photo : Fournie

Erin Gee sera la première artiste en immersion à arriver à l’Institut quantique. Établie à Montréal, son travail explore les cultures numériques à travers l'idée de voix humaines dans des corps électroniques. Elle crée des performances et des installations qui mélangent la robotique et le chant, ainsi que des œuvres expérimentales en art sonore et en composition musicale.

« Par cette initiative, Sporobole et l’Université de Sherbrooke souhaitent offrir, tant aux artistes qu’aux scientifiques participants, des contextes de réflexion, de recherche et de création où se rapprochent et s’hybrident des façons souvent antagonistes de voir et de percevoir le monde, d’y créer du sens et d’y développer des connaissances, affirme Éric Desmarais, directeur général et codirecteur artistique de Sporobole. C’est, pour les artistes et les chercheurs, un contexte de ressourcement propice à la découverte de nouvelles pistes de recherche, mais c’est surtout un espace de liberté créative comme il n’en existe que trop peu aujourd’hui. »

Pour le professeur Alexandre Blais, directeur scientifique de l’Institut quantique (IQ), ce projet offre une occasion d’aborder la science d’un autre angle : « Le principe qui nous guide depuis la fondation de l’IQ est de travailler à l’interface de la physique et du génie pour favoriser le progrès de la recherche. Ce même principe nous oriente maintenant dans le souci d’élargir les collaborations vers d’autres disciplines, incluant les arts. Ce projet avec des artistes de Sporobole alimentera la réflexion pour explorer de nouvelles approches, de nouvelles façons de faire en plus d’être une façon originale d’intéresser la population au quantique. »