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L’UdeS formera plus de médecins à son site de Moncton

Campus de Moncton de l'UdeS
Campus de Moncton de l'UdeS

Photo : Mathieu Lanthier - UdeS

Les futures et futurs médecins formés par l’Université de Sherbrooke au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick passeront de 24 à 32 dès l'an prochain, une excellente nouvelle pour la communauté étudiante et pour cette région maritime.

Le site de Moncton de l’UdeS, qui dessert la communauté francophone du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard, accueille 24 étudiantes et étudiants en médecine chaque année. Grâce à un financement du ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail du gouvernement du Nouveau-Brunswick, quatre nouvelles places seront ajoutées dès 2023, une hausse considérable de 17 %.

On passe donc de 24 à 28 étudiants au Nouveau-Brunswick. À cela s’ajoutent quatre étudiantes et étudiants des autres provinces de l’Atlantique qui venaient faire leur formation à Sherbrooke et qui maintenant pourront rester chez eux en la faisant à Moncton. En pratique, donc, il s’agit d’une augmentation de 33 % du nombre d’étudiantes et étudiants en médecine formés par l’Université de Sherbrooke en Atlantique francophone.

Dominique Dorion, doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke

Pour illustrer l’importance de cette hausse, si elle s’appliquait à l’ensemble de l’effectif étudiant, l’UdeS deviendrait la plus grande université du Québec avec près de 40 000 étudiantes et étudiants.

La séance de signature s’est tenue à Moncton le 13 octobre en présence, notamment, de Pierre Cossette, recteur de l’UdeS, et de France Desrosiers, présidente-directrice générale du Réseau de santé vitalité du N.-B.
La séance de signature s’est tenue à Moncton le 13 octobre en présence, notamment, de Pierre Cossette, recteur de l’UdeS, et de France Desrosiers, présidente-directrice générale du Réseau de santé vitalité du N.-B.
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS

En plus de permettre à un plus grand nombre d’aspirantes et d’aspirants médecins de demeurer dans leur région durant leurs études, la création de ces quatre nouvelles places pourrait influencer le nombre de praticiennes et de praticiens francophones disponibles dans la région à plus long terme. « La très grande majorité des étudiantes et étudiants qui font leur formation à Moncton reste au Nouveau-Brunswick après », précise le doyen.

En tant que diplômé en médecine, le recteur de l’Université de Sherbrooke reçoit cette nouvelle avec grande satisfaction :

L’Université de Sherbrooke est très fière de poursuivre son partenariat avec le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick afin d’augmenter le nombre de places offertes par son programme de formation en médecine à Moncton. Ce programme s’inscrit dans le cadre d’un partenariat privilégié qui se développe depuis près de 30 ans au Nouveau-Brunswick et témoigne de l’engagement profond de l’UdeS à soutenir un accès élargi aux soins de santé et à la formation médicale en français dans les provinces maritimes.

Professeur Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke

Au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, on se réjouit de la nouvelle pour des raisons toutes aussi évidentes :

Nous sommes très heureux d’avoir la possibilité d’ajouter des étudiantes et des étudiants à notre cohorte l’an prochain et à celles des années à venir. Chaque siège est précieux et aura un impact sur la prestation de services de soins de santé en français offerts à nos communautés.

Docteur Michel H. Landry, directeur du CFMNB

Investissement annuel de 172 000 $

Pierre Cossette, recteur de l’UdeS accompagné de représentants du gouvernement du N.-B., du recteur de l’UMoncton et de deux personnes étudiantes.
Pierre Cossette, recteur de l’UdeS accompagné de représentants du gouvernement du N.-B., du recteur de l’UMoncton et de deux personnes étudiantes.
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS

L’investissement du gouvernement du Nouveau-Brunswick pour financer les quatre places sera de 172 000 $ par année et s’ajoutera aux 4,8 millions de dollars déjà engagés au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick pour le programme de doctorat en médecine.

Le recrutement et le maintien en poste des travailleuses et travailleurs de la santé sont une priorité absolue, et nous sommes fiers de nous associer au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick pour augmenter le nombre de places en médecine que nous offrons. Cet investissement permettra à encore plus de Néo-Brunswickois et de Néo-Brunswickoises d’étudier la médecine ici au Nouveau-Brunswick, ce qui augmente nos chances de les retenir après l’obtention de leur diplôme.

Trevor Holder, ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, gouvernement du Nouveau-Brunswick

Les médecins sont essentiels à la prestation de services de soins de santé efficaces et en temps opportun, et nous avons la chance d’avoir un établissement de classe mondiale ici, au Nouveau-Brunswick. Nous les remercions d’avoir travaillé avec nous pour relever nos défis en matière de ressources humaines, et nous nous réjouissons de poursuivre notre partenariat avec eux.

Bruce Fitch, ministre de la Santé, gouvernement du Nouveau-Brunswick

Pour le gouvernement du Nouveau-Brunswick, cet investissement appuie le nouveau plan provincial de santé, Stabiliser les soins de santé : un appel urgent à l’action, qui comporte cinq domaines d’action : l’accès aux soins de santé primaires, l’accès à la chirurgie, la création d’un système connecté, l’accès aux services de toxicomanie et de santé mentale, et le soutien aux personnes âgées pour qu’elles puissent vieillir chez elles. De plus, il contribuera à l’engagement du gouvernement à l’égard des soins de santé pour la population néo-brunswickoise.