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Acfas 2021

Portrait de chercheur : Jocelyn Veilleux

Le Pr Jocelyn Veilleux, de la Faculté de génie, agit à titre d'évaluateur de colloques et de communications libres au prochain congrès de l'Acfas, qui se tiendra à Sherbrooke en mai 2020.
Le Pr Jocelyn Veilleux, de la Faculté de génie, agit à titre d'évaluateur de colloques et de communications libres au prochain congrès de l'Acfas, qui se tiendra à Sherbrooke en mai 2020.
Photo : Michel Caron - UdeS

Le Congrès annuel de l’Acfas est le plus important rassemblement multidisciplinaire du savoir et de la recherche de la francophonie. Il accueille des milliers de chercheurs et d’utilisateurs de la recherche provenant d’une trentaine de pays. Le professeur Jocelyn Veilleux, de la Faculté de génie, agit à titre d'évaluateur de colloques et de communications libres pour l'événement. Portrait de ce chercheur et de ses recherches.

« Dans le cadre du Congrès de l’Acfas, qui aura lieu à Sherbrooke en mai 2021, j’agis principalement à titre d’évaluateur pour les différents colloques et communications libres, explique le professeur Jocelyn Veilleux. Je fais partie de l’équipe dirigée par la professeure Fanie Pelletier, de la Faculté des sciences, qui évalue les différentes communications proposées en sciences, mathématiques et génie en regard notamment de la pertinence, de l’intérêt suscité et de la qualité de l’intervenant. Lors du colloque proprement dit, notre rôle consistera notamment à présider des sessions de communications, à présenter les intervenants, à assurer le temps de parole et à gérer la période de questions. »

Lors de l’événement, plusieurs universités seront représentées par des candidats et des candidates à la maîtrise, au doctorat, au postdoctorat et aussi par des professeurs et des professionnels de recherche. Plus de 5000 participantes et participants sont attendus à Sherbrooke, entre le 4 et le 8 mai.

Jocelyn Veilleux et ses recherches

Jocelyn Veilleux est professeur au Département de génie chimique et de génie biotechnologique depuis 2013. Ses activités de recherche sont pour la plupart liées aux plasmas thermiques, états de la matière où la température se situe autour de 10 000°C! Ses recherches sont réparties en trois grands volets : les céramiques techniques, qui peuvent agir comme barrières thermiques dans les turbines des avions, par exemple, les matériaux de stockage d’énergie, comme dans les batteries au lithium-ion des téléphones cellulaires ou des voitures électriques, et le graphène et autres matériaux 2D, pour des applications industrielles nécessitant des lubrifiants solides.

« En résumé, on parle d'optimiser ces applications du quotidien en produisant par plasma des nanomatériaux fonctionnels, dont les propriétés particulières sauront répondre positivement aux défis des prochaines années dans les domaines du stockage d’énergie, de l’environnement, de l’aérospatial, de l’automobile et du biomédical, explique le chercheur. Par exemple, l’électrification des transports exige des cathodes de batterie au lithium à haute densité d’énergie, innovation à laquelle nous aimerions contribuer en fabriquant des matériaux uniques. Ce que j’aime particulièrement, c’est de mieux comprendre les interactions thermochimiques ou physiques entre le plasma et les précurseurs que l’on y injecte. Ce sont les nanomatériaux synthétisés et obtenus à la fin de ce processus, qui pourront faire une différence une fois appliqués dans les domaines ciblés. »

Les employeurs rechercheront de plus en plus du personnel hautement qualifié capable de concevoir et d’optimiser ces matériaux de pointe pour des applications durables. Dans cette perspective, l'UdeS travaille à former les ingénieures et ingénieurs de demain!


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