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Une collaboration entre laboratoires de recherche

Des travaux importants sur les antibiotiques

Dina Hussein, doctorante, et Daniel Lafontaine, professeur au Département de biologie, ont participé à des travaux de recherche de l'Université North Carolina at Chapel Hill, et les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Dina Hussein, doctorante, et Daniel Lafontaine, professeur au Département de biologie, ont participé à des travaux de recherche de l'Université North Carolina at Chapel Hill, et les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Photo : UdeS - Michel Caron

Chaque jour, partout dans le monde, les antibiotiques sauvent de nombreuses vies. En collaborant à une étude de l'Université américaine North Carolina at Chapel Hill, la doctorante Dina Hussein a contribué à faire avancer la recherche visant à développer de nouveaux antibiotiques plus facilement et à moindre coût.

Développer un antibiotique efficace peut s’avérer relativement coûteux, et en trouver de nouveaux est difficile. La conception d’outils permettant d’explorer à grande échelle de nouvelles familles de composés pouvant éventuellement être utilisées en tant qu’antibiotiques devient essentiel pour faciliter les travaux de recherche. Le laboratoire de Daniel Lafontaine, professeur au Département de biologie de la Faculté des sciences, a participé à des travaux de recherche de l'Université North Carolina at Chapel Hill, et les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Le laboratoire de Daniel Lafontaine a été approché par les professeurs Kevin Weeks et Jeffrey Aubé de l’Université North Carolina at Chapel Hill pour participer à leur projet de recherche. Le mandat du professeur Lafontaine était de montrer l’effet actif de certains composés dans un contexte plus « biologique » en utilisant une technique que son laboratoire a récemment mise au point. Dina Hussein s’est chargée d’en faire la démonstration.

Leur étude visait une nouvelle approche pour explorer à grande échelle le potentiel antibiotique de petites molécules qui ont possiblement la capacité de se lier à des ARN bactériens bien spécifiques (et non à des protéines), explique Daniel Lafontaine. Les ARN bactériens utilisés sont des riborégulateurs. Ils ont naturellement la capacité de lier de petits métabolites cellulaires afin d'assurer le maintien des bactéries.

Grâce à cette nouvelle approche permettant de cribler à grande échelle, l’équipe de recherche de l’Université North Carolina at Chapel Hill a été capable d’identifier de nouveaux composés pouvant se lier à un riborégulateur bactérien.

Mon apport était de valider si le composé pouvait se lier au cours de la transcription du riborégulateur, soutient Dina Hussein. Après plusieurs mises au point, j’ai été en mesure de déterminer que c'était bien le cas, et cela représente un résultat prometteur pour l'utilisation de ces molécules en tant qu'antibiotiques.

L'impact anticipé de cette recherche est important, car les méthodes déployées sont simples et peuvent être mises en œuvre dans divers contextes de recherche. Cette étude pourrait conduire à des molécules médicamenteuses réalistes.


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