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21e colloque de chimie

Le plus grand colloque interuniversitaire francophone

La chimie est-elle en perte de vitesse? La réponse est catégoriquement négative, si on se fie aux deux cent cinquante étudiantes et étudiants en chimie de cinq universités québécoises réunies en pleine relâche à neuf heures du matin au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke. Ces passionnés participent au 21e colloque annuel des étudiants et étudiantes de 1er cycle en chimie de l'Université de Sherbrooke. 

Établir des contacts en recherche et en industrie

« C'est le plus grand colloque interuniversitaire en chimie au Québec, et j'y participe pour la troisième année, témoigne Mélanie Tremblay, une étudiante en chimie de l'Université Laval. Devant son affiche scientifique, elle explique que le colloque lui permet de développer ses compétences en vulgarisation, lui donne des idées pour des pistes de recherche et lui permet de créer des contacts autant avec les chercheurs qu'avec les industriels participants. «  C'est d'ailleurs grâce au colloque que j'ai trouvé mon stage cet été dans une compagnie qui travaille sur le retraitement des eaux à Rivière-du-Loup », ajoute l'étudiante.  

Un des coordonnateurs de l'événement donne un aperçu du programme. « Deux grandes conférences, douze présentations orales, dix-sept affiches scientifiques, énumère Alexandre Meunier, étudiant en chimie à l'UdeS. En une seule journée, les participants font le tour de toutes les formations en chimie offertes au Québec et se renseignent sur les dernières tendances en recherche et en industrie ».  

La recherche prépare la relance économique

Durant une pause, Cédrickx Godbout, chercheur pour la compagnie pharmaceutique Boehringer Ingelheim explique que cette rencontre lui permet de créer des contacts privilégiés. « Pour le réseautage, c'est incomparable, car c'est le seul au Québec.  J'y participe chaque année et je l'ai même déjà organisé », confie ce diplômé de l'UdeS (Baccalauréat, Maîtrise et Ph. D.). Monsieur Godbout ajoute qu'il y voit un moyen efficace de repérer d'éventuels talents pour participer à la reprise économique dans son secteur. « La recherche est une notion économique importante, et il faut être présent dès maintenant pour préparer la relance », conclut monsieur Godbout.


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