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Premier diplômé de physique à 4 roues

Sébastien Carpentier, un jeune homme à surveiller

Sébastien ne voit pas le monde de la même façon que tout le monde. Tout d’abord, son handicap le force à se déplacer en fauteuil roulant et ensuite, grâce à sa formation universitaire en physique qu’il vient de terminer, il interprète les événements avec une curiosité et une rigueur peu commune. Craintif en 2001 de réussir son programme mais avide d’apprendre, ce jeune homme s’interrogeait si les installations à Sherbrooke lui permettaient de suivre les cours. Bien que les bâtiments soient généralement munis d’ascenseurs, il a dû insister au début pour qu’il y ait une table en remplacement d’un pupitre dans les locaux pour lui permettre de suivre les cours. Quant aux travaux pratiques, alors là, il faut lui accorder le mérite d’avoir persévéré et remercier de nombreux étudiants pour l’avoir descendu et remonté à maintes reprises dans les escaliers menant aux différents laboratoires. Si ce n’était de cela, nombre de contrôles sur les montages scientifiques lui étaient inaccessibles. D’ailleurs, à ce sujet, il a milité conjointement avec le Département de physique afin d’obtenir la construction prochaine d’un ascenseur permettant d’avoir accès à ces mêmes laboratoires. Malgré tout, Sébastien a su tirer profit de tout ce qui l’entourait et ses études furent des plus passionnantes et enrichissantes selon ses dires. Impliqué dans le milieu universitaire, surtout dans les regroupements Amnistie Internationale et le CAUSE (Collectif Altermondialiste de l’Université de Sherbrooke), Sébastien s’est fait connaître de tous également par ses articles dans le journal étudiant « Le Collectif », qui lui ont valu l’éloge d’un grand nombre.