Louis-Philippe Hubert, organisateur d'événement, chroniqueur, militant… et futur médecin!

Selon la croyance populaire, la médecine serait une discipline si ardue que les étudiants inscrits à ce programme passeraient la majeure partie de leur temps plongés dans leurs travaux. Qui plus est, leur quête d'excellence académique serait telle qu'elle les empêcherait même de participer aux activités et aux organisations du Campus de la santé.

Étudiant en médecine, Louis-Philippe Hubert affirme qu'il s'agit d'un mythe... «Même si les études en médecine ne sont pas nécessairement faciles!», s'empresse-t-il d'ajouter. Sur le Campus de la santé, beaucoup d'étudiants, ouverts sur le monde et engagés dans leur communauté, s'impliquent dans divers projets.

L'automne dernier, Louis-Philippe Hubert a participé à la mise sur pied d'un comité d'Amnistie internationale sur le Campus de la santé. Depuis, il assiste aux réunions et collabore activement à l'élaboration des activités de promotion des droits humains.

Le futur médecin signe également deux chroniques dans l'Influx, le journal étudiant de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Dans l'une d'elle, il traite de psychanalyse, alors que dans l'autre, intitulée «Médecine Plus», il informe les lecteurs sur différents aspects de la profession de médecin (la féminisation de la profession médicale, les possibilités humanitaires et sociales liées à la télémédecine, etc.).

Tout récemment, l'étudiant s'est même vu remettre le Prix Envergure lors du gala du 21e Défi étudiant pour avoir organisé le Congrès d'information sur les médecines alternatives et complémentaires. L'événement qui a eu lieu le 19 mars dernier présentait des conférences de spécialistes dans les domaines de la chiropractie, de la massothérapie et de l'acuponcture. Près de 120 étudiants en provenance des universités Laval, McGill, de Montréal, du Québec à Trois-Rivières et de Sherbrooke y ont participé.

Louis-Philippe Hubert considère que l'implication est une composante essentielle de la vie d’étudiant. D'abord, d'un point de vue éthique, il estime qu'il est important d'accomplir des actions pour le progrès social. Puis d'un point de vue personnel, il affirme «qu'il s’agit d'une belle façon de rencontrer des gens, et même de progresser dans nos idées et dans notre développement personnel».

Ce sont relativement pour ces mêmes raisons que Louis-Philippe Hubert est passionné par la médecine. «La profession de médecin a certainement un impact social. J'ai l'impression qu'en étant médecin, je vais pouvoir améliorer concrètement la vie des gens, tant sur les aspects physiques que sociaux et psychologiques.»